Le guide santé de vos vacances Grimpez doucement et écoutez votre corps

Même si vous ne savez pas comment votre corps va supporter la vie en altitude, il est tout de même possible de prendre quelques précautions pour vivre ce moment dans les meilleures conditions possibles.

au-delà de 3000 mètres, ne grimpez pas plus de 500 m de dénivelé par jour.
Au-delà de 3000 mètres, ne grimpez pas plus de 500 m de dénivelé par jour. © Galyna Andrushko - Fotolia.com

 Si les cas de mal aigu des montagnes se sont multipliés ces dernières années, c'est notamment parce que les touristes, disposant de peu de temps et voulant voir un maximum de choses, ont de plus en en plus tendance à griller les étapes. Ainsi, prendre un vol direct pour La Paz si on n'a jamais séjourné en montagne n'est pas une bonne idée ! Mieux vaut atterrir à Santa Cruz, par exemple.

 Ensuite, il va falloir grimper très progressivement. C'est tout le secret des ascensions réussies et c'est ce qui pêche chez les touristes occidentaux, toujours pressés d'atteindre leur but. Au-delà de 3 000 mètres, il est recommandé de grimper entre 300 et 400 mètres de dénivelé (500 max) par jour. Et de se reposer une journée tous les 1 000 mètres.

 Par ailleurs, lorsque c'est possible, il est bon de redescendre un peu pour planter sa tente le soir et de dormir ainsi plus bas que l'altitude maximum atteinte dans la journée.

 Boire beaucoup d'eau, en petite quantité, est fortement recommandé : 3 à 4 litres par jour, jusqu'à ce que l'urine devienne pratiquement incolore ! Evidemment, vous risquez de faire des pauses-pipi un peu plus fréquentes !

 Le Diamox, un médicament qui permet de réduire les symptômes, est parfois recommandé à titre préventif. A discuter avec votre médecin toutefois car il comporte de nombreux effets secondaires potentiels (coliques néphrétiques, hypokaliémie, troubles du métabolisme...). A discuter avec votre médecin.

 Si vous avez une santé fragile, et notamment si vous avez des problèmes cardiaques ou respiratoires, demandez l'avis de votre médecin avant d'entreprendre un voyage en altitude. Il est parfois à proscrire. Rappelons que la majorité des rapatriements sanitaires se font dans le cadre d'une affection cardio-respiratoire déjà existante. Elles sont responsables de 50 % des décès en voyage.

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