Les Mici, des maladies fréquentes et invalidantes Un traitement d'attaque pour contrer la poussée

en cas de poussée évolutive de la maladie, un traitement d'attaque est prescrit
En cas de poussée évolutive de la maladie, un traitement d'attaque est prescrit le plus rapidement possible. © Stockbyte / Thinkstock

Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (Mici) évoluent par poussées. Cela signifie que des crises inflammatoires d'apparition et de durée imprévisibles ont lieu, entraînant une évolution de la maladie plus ou moins importante. Outre l'évolution, ces périodes de poussées sont très douloureuses pour les malades.

Le choix des traitements peuvent varier d'une personne à l'autre, selon le stade de la maladie mais aussi les traitements déjà prescrits.

Lors des périodes de poussées de la maladie, et en fonction de leur intensité, un traitement d'attaque est prescrit pour atténuer la réaction inflammatoire et tenter de limiter l'évolution de la maladie. Il comprend le plus souvent des dérivés salicylés associés à des lavements de salicylés ou de corticoïdes dans les formes basses de rectocolite hémorragique.

Des corticoïdes (budésonide, Entocort®) par voie orale peuvent être administrés dans les formes résistantes aux dérivés salicylés ou sévères.

Un immunosuppresseur (méthotrexate, azathioprine, 6-mercaptopurine) peut aussi être prescrit dans les formes modérées à sévères.

 L'utilisation des corticoïdes chez l'enfant est toujours associée à de grandes précautions : au-delà d'une certaine quantité par jour, ils ont un effet délétère sur la croissance

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