Palo Santo : origine, effets, comment l'utiliser, dangers
Le Palo Santo (bois sacré en espagnol) est un arbre utilisé en purification, de la même manière que l'encens, contre les énergies négatives selon certaines croyances. Comment bien l'utiliser ? Quels sont ses effets ? Et en huile essentielle ? Mode d'emploi et précautions avec Maïté Diharce, naturopathe.
Définition : qu'est-ce que le Palo Santo ?
Le Palo Santo est un arbre originaire d'Amérique du Sud qui fait partie de la famille des Zygophyllacées. "Il produit des gommes odorantes riches en oléorésines, explique Maïté Diharce, naturopathe. Cette essence, qui appartient à la famille des Burseraceae, est proche à la fois de l'encens Oliban et de la myrrhe. Pendant des siècles, dans la tradition amérindienne, les guérisseurs utilisaient le Palo Santo au cours de rituels de fumigation pour se débarrasser des énergies négatives et optimiser la guérison tant sur le plan physique que spirituel".
Quels sont les effets et les vertus du Palo Santo ?
Au-delà de la bonne odeur que dégagent ces bâtons de bois, il existe encore aujourd'hui une vraie spiritualité autour de ce bois sacré. Selon notre interlocutrice, voici les effets et vertus associés au Palo Santo :
- Il purifierait et nettoierait les énergies négatives,
- Le parfum du bois consumé réduirait le stress, l'anxiété, et apporterait un apaisement durable,
- Sous forme d'huile, le Palo Santo est connue pour ses vertus anti-inflammatoires et pour soulager les douleurs articulaires, le rhume, l'asthme, les maux de têtes,
- Distillé, le bois de Palo Santo donne une huile essentielle aux vertus thérapeutiques,
- Ses composés volatils éloignent naturellement les insectes
"Préconisé pour clarifier et apaiser l'esprit, il est d'usage de brûler un bâton de Palo Santo avant une séance de méditation ou de yoga", conseille notre experte.
Quelles différences avec l'encens ?
Lors de leur combustion, l'encens peut alors diffuser des composés qui s'avèrent toxiques
"Les bâtons de Palo Santo ne sont pas à confondre avec les encens, que l'on peut trouver dans le commerce sous forme de bâtonnets, de cônes ou de cristaux de résine, poursuit notre naturopathe. Ceux-ci sont pour la plupart (pour ceux qui ne sont pas 100% naturels) fabriqués ou conditionnés à partir de résidus de végétaux, et au moyen de produits chimiques (colles, parfums artificiels). Lors de leur combustion, ils peuvent alors diffuser des composés qui s'avèrent toxiques. Il est donc très important de choisir un encens qui soit le plus naturel possible. Dans le cas du Palo Santo, c'est simplement un morceau de bois brut qui est consumé".
Comment utiliser le Palo Santo ?
Pour l'utiliser, il existe un protocole :
- Allumez le bâtonnet de Palo Santo à l'aide d'une bougie de préférence
- Laissez-le brûler pendant environ une minute
- Soufflez doucement la flamme pour que le bois s'embrase et fume.
- Secouez le bâtonnet en agitant la main pour éteindre la flamme.
- Promenez-vous dans l'espace dans lequel vous voulez nettoyer l'énergie.
- Commencez à diffuser par la porte d'entrée. Puis marchez dans le sens des aiguilles d'une montre avec le bâton ou laissez simplement la fumée et l'odeur remplir la pièce.
- Placez ensuite le bâton de Palo Santo dans un récipient non inflammable puis laissez-le finir de brûler. Le bois Palo Santo peut être réutilisé plusieurs fois.
Quels sont les dangers ?
Evidemment, il ne faut jamais laisser brûler Palo Santo/encens sans surveillance pour éviter tout risque d'incendie.
Le Palo Santo ne présente pas de danger en tant que tel. "Mais il est recommandé d'aérer les pièces, pendant et après la fumigation", précise Maïté Diharce.
Quelles sont les contre-indications ?
Il est conseillé de ne pas faire brûler de Palo Santo dans un endroit à proximité d'enfants, de femmes enceintes ou allaitantes, de personnes épileptiques ou souffrant de troubles psychiques graves. "De plus, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnel spécialisé en aromathérapie avant tout usage du Palo Santo sous forme d'huile essentielle", conclut notre thérapeute.
Merci à Maïté Diharce, naturopathe à Bayonne, membre de l'OMNES (Organisation de la Médecine Naturelle et de l'Education Sanitaire)