Plus performant grâce à des pilules ? Des drogues pour tenir le coup ? Attention danger !
Parmi les substances illicites connues pour leurs effets stimulants et antiasthéniques figurent notamment la cocaïne et les amphétamines. Bien qu'il soit interdit de s'en procurer et d'en consommer, la baisse des prix sur le marché conduit à une démarginalisation de ces drogues.
L'occasion de revenir encore une fois sur les risques réels liés à leur prise, même en usage dans le milieu professionnel.
- La cocaïne se présente généralement sous forme de poudre blanche, cristalline et sans odeur. Elle est extraite des feuilles de cocaïer et est généralement sniffée, plus rarement injectée. Dans les régions andines, les feuilles de coca sont encore consommées sous forme de chique que l'on mastique pendant plusieurs heures pour ne plus ressentir la faim, la fatigue et le froid et supporter les effets de l'altitude.
- Les amphétamines sont des psychostimulants et des anorexigènes (coupe l'appétit) puissants. Très toxiques et entraînant une forte dépendance psychique, ils se présentent généralement sous la forme de poudre à sniffer ou de comprimés à avaler.
Qu'est-ce que ça promet ? La cocaïne provoque une sensation d'euphorie immédiate, un sentiment de puissance intellectuelle et physique. D'autre part, elle donne à son consommateur l'impression d'être imperméable à la fatigue et à la douleur. Les amphétamines sont le plus souvent utilisés comme coupe-faim ou pour empêcher le sommeil. Ils peuvent, comme la cocaïne donner l'illusion de supprimer la fatigue et un sentiment d'invincibilité. Comment ça marche ? La cocaïne agit en empêchant la recapture de la dopamine, de la noradrénaline et de la sérotonine au niveau des terminaisons nerveuses. Ainsi, elle augmente la présence et donc l'effet de la dopamine, notamment au niveau du siège des émotions.
Les amphétamines jouent également sur les mêmes neurotransmetteurs, sauf qu'ici, le mécanisme diffère. C'est la libération de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine qui est augmentée brutalement, provoquant ensuite un épuisement des stocks de ces molécules et une période de récupération plus ou moins longue. C'est ce qui explique la dure phase de descente expérimentée par les utilisateurs.
Cocaïne | Amphétamines |
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Source : Cocaïne et amphétamines | |
Dépendance psychique forte. | Crises de tétanie et d'angoisse. |
Contraction des vaisseaux sanguins pouvant provoquer à la longue des nécroses de certains tissus, notamment ceux des cloisons nasales. | Altération générale du fait de la dénutrition et du manque de sommeil. Cela peut mener à l'épuisement de l'organisme, à force de vouloir en repousser les limites. |
Troubles du rythme cardiaque. | Grande nervosité et troubles psychiques divers, notamment des délires. |
Troubles psychiques de natures différentes : paranoïa, panique, comportement ultraviolent, conduite irresponsable, etc. | Les personnes épileptiques, souffrant de dépression et de problèmes cardiovasculaires doivent faire très attention car les amphétamines peuvent s'avérer particulièrement plus dangereuses pour elles. |
Pour conclure, on ne cessera jamais de vous mettre en garde contre l'utilisation de ces substances, non seulement illicites, mais surtout dangereuses pour la santé, malgré l'illusion de bien-être et d'innocuité qu'elles peuvent provoquer. Heureusement, comme le précise Patrick Laure, "leur utilisation en tant qu'antiasthénique dans le monde du travail reste très limité, notamment parce qu'il est assez difficile de s'en procurer pour le cadre lambda."
En plus du café (sans dépasser 3 tasses par jour) et du thé qui permettent de se maintenir éveillé, une alimentation équilibrée doit fournir tous les éléments nécessaires à votre forme. Les kiwis, goyaves, poivrons et brocolis sont très riches en vitamine C. N'hésitez pas à en abuser pour vous constituer des réserves d'énergie. Même chose pour les sels minéraux (magnésium, fer, calcium, etc.) que l'on trouve facilement un peu partout : produits laitiers, thé, fruits et légumes, etc.
Enfin, sachez dire non si l'on vous surcharge de travail au-delà de la limite du raisonnable. Rester au bureau jusqu'à minuit et revenir le lendemain à 09h n'est pas raisonnable. Assurer les services du midi et du soir sans pause non plus.