Essais cliniques : en finir avec les idées reçues C'est dangereux pour la santé
Faux.
La recherche doit respecter un certain nombre de règles juridiques et déontologiques qui assurent qu'un essai ne peut être mis en place sans que des tests aient été faits avant et que le risque pour le patient soit minimum, avec un bénéfice réel. C'est la loi Huriet-Serusclat de 1998 (révisée en 2004) qui encadre les essais cliniques en France et assure qu'aucun essai ne sera possible si un comité de protection des personnes (CPP) ne l'approuve pas.
Les essais cliniques sont les plus sûrs possible, même si le risque zéro n'existe pas puisqu'il s'agit tout de même de tester des médicaments. Ces médicaments ont prouvé en laboratoire qu'ils étaient sans effet toxique sur des cellules humaines. Reste donc à les tester sur l'homme directement.
Suivi intensif des volontaires
Le suivi est tellement poussé que les effets indésirables sont systématiquement répertoriés et analysés, et à la moindre suspicion d'un danger, l'essai est interrompu. Ces effets dits indésirables, prévisibles ou non, parfois inévitables, font partis des essais, et leurs analyses est indispensable puisque les tests in vitro ne permettent pas de les voir. La recherche peut donc analyser l'effet du traitement et évaluer les risques par rapport aux bénéfices du traitement étudié.
Chaque personne qui suit un essai clinique bénéficie d'une assistance 24h/24 par téléphone.