7 choses pour lesquelles il faut arrêter de s'inquiéter : elles n'ont aucune importance
Profitons-en pour nous alléger de cette charge mentale...

Dans une société où lâcher prise est difficile, nous passons beaucoup trop de temps à nous inquiéter pour des choses qui ne sont finalement pas si importantes que cela.
- Ce que pense les autres de moi : "Nous passons beaucoup de temps à nous soucier de ce que les autres pensent de nous, souligne d'emblée Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne. Nous pensons que les gens nous jugent en permanence, alors que ce phénomène est largement surestimé par rapport à la réalité." Se soucier du regard des autres peut nuire à notre bien-être émotionnel. Le besoin de l'approbation extérieure entraîne une dépendance émotionnelle et une baisse de l'estime de soi. S'affranchir des jugements externes nous aide à prendre conscience de notre véritable valeur. "Lorsque nous nous soucions fortement de ce que pensent les autres, c'est nous qui sommes finalement très auto-centrés sur nous-mêmes. En effet, les gens pensent moins à nous que ce que nous croyons. Quand bien même ils ont un avis, ce dernier ne doit pas impacter nos humeurs ni nos décisions" poursuit la docteur en psychologie clinique et psychanalyste et créatrice du podcast "Vous m'avez dit…".
- L'avancée dans le temps : Le fait de vieillir n'entache pas la beauté. Au contraire, certaines personnes s'embellissent avec le temps. "Nous passons beaucoup de temps à vouloir contrôler les signes de l'âge ou à tenter d'effacer ce qui nous paraît être un défaut physique. Bien sûr, il faut prendre soin de soi, essayer d'avoir une bonne hygiène de vie et pourquoi pas quelques routines de soins de beauté, mais sans que cela devienne obsessionnel." En s'acceptant tel que nous sommes, nous devenons plus authentiques et mêmes plus épanouis.
- Culpabiliser pour des futilités : "Ruminer pour de telles situations ne fera qu'ajouter à notre mal-être. Nous avons le droit de nous tromper, de faire une chose de travers. Nous ne devons pas nous auto-flageller pour des choses dites ou faites maladroitement. N'oublions pas que les erreurs sont à replacer dans leur contexte, c'est un détail qui ne doit plus nous inquiéter", poursuit-elle.
- Anticiper le pire : l'anticipation sert à éviter des stress inutiles et à bien gérer son temps que ce soit dans le domaine familial ou professionnel. Toutefois, trop anticiper ou anticiper le pire dans toutes les situations nous entoure d'un climat plutôt anxiogène et contre-productif. "Toujours envisager des scénarios catastrophes nous fait perdre du temps et de l'énergie que nous pourrions mettre à profit ailleurs. En effet, nous passons des heures à anticiper le pire qui, dans l'immense majorité des cas, n'arrive pas. C'est sous estimer nos compétences et nos ressources. Si l'anticipation est rassurante pour certaines personnes, il ne faut pas donner trop d'importance à ce qui n'en vaut pas la peine" recommande la psychologue.
- Vouloir être productif et efficace pour tout : nous risquons d'être inefficaces dans des domaines importants de notre vie. "Nous devons absolument nous accorder le droit de ne rien faire parfois, d'être au ralenti ou de rester tranquille à lire un livre. Il faut cesser cette injonction à l'efficacité permanente. Tout ne doit pas être une course à la productivité. Par ailleurs, il ne faut pas culpabiliser ni ruminer de ne rien faire ou de simplement profiter de l'instant présent. Ces instants sont salutaires et ne remettent pas en cause nos valeurs ni nos compétences."
- Être parfait dans tous les domaines de la vie : c'est impossible. Vouloir progresser est bénéfique, mais se donner des objectifs inatteignables ne fera que susciter des inquiétudes sans importance. "Se comparer à ce que vous percevez des autres ou à ce que nous pouvons voir en scrollant sur les réseaux sociaux est vraiment inutile, car ce n'est qu'une perfection illusoire. Cela inhibe tout ce qu'on est capable de faire." Alors, laissez tomber le perfectionnisme au profit de l'authenticité !
- Etre hyperconnecté : les détox numériques nous allègent très efficacement d'une charge mentale importante. Et pour cause, cette sollicitation intempestive nous invite à répondre immédiatement aux messages, aux mails ou aux notifications qui s'affichent sur le smartphone. "Tout autour du smartphone peut devenir anxiogène, si l'on répond ou si on ne répond pas… Tout peut générer de l'anxiété" complète la psychologue.
Si cet objet a son utilité au quotidien, il existe des astuces pour faire des pauses numériques, comme retirer les notifications ou mettre son portable en mode "ne pas déranger" le week-end ou le soir. Nous ne pouvons pas nous arrêter de nous inquiéter sur commande. En revanche, nous pouvons choisir de nous alléger et d'accorder moins d'importance à ces pensées inutiles. "Il vaut mieux consacrer son énergie à des choses sur lesquelles nous pouvons agir. Il ne faut pas non plus nier nos inquiétudes, mais plutôt identifier celles qui nous enferment dans des ruminations négatives afin de nous en débarrasser" recommande Amélie Boukhobza du compte Instagram @confidences.psy.