Comment devenir flexitarien ?
Réduire sa consommation de viande et de poisson sans pour autant y renoncer : tel est le principe du régime flexitarien. Mais comment se lancer, l'adopter et éviter les carences ? Combien de viande faut-il consommer par semaine ?
Comment manger flexitarien ?
Le flexitarisme est une pratique alimentaire qui consiste à réduire sa consommation de viande et de poisson afin de protéger sa santé et de préserver la planète. Aucun aliment n'est exclu, il s'agit simplement de diminuer la quantité de viande ingérée tout en privilégiant la qualité. Pour débuter un régime flexitarien, on commence par réduire les portions de viande que l'on consomme. Par exemple, si on avait l'habitude d'en manger tous les jours, on n'en mange plus que deux fois par semaine. Autre moyen de manger moins de viande, miser sur une alternative végétale comme du soja, des falafels ou des saucisses veggies. Riches en protéines, les œufs doivent aussi occuper une place centrale dans le régime flexitarien. Au menu également : les légumineuses (lentilles, haricots secs, pois chiche, fèves…), qui permettent de limiter les fringales grâce à leur teneur en glucides complexes. Les fruits et légumes doivent, de préférence, être choisis bio, de saison et être issus d'un circuit court. Le flexitarisme prône également l'éviction de produits transformés, gras et sucrés.
Combien de viande par semaine dans un régime flexitarien ?
Mieux vaut acheter une belle pièce chez le boucher une fois par semaine plutôt que de consommer plusieurs fois par semaine de la viande issue d'un élevage intensif
Le régime flexitarien préconise de consommer de la viande une à deux fois par semaine, en privilégiant la viande blanche, et du poisson une à deux fois par semaine. L'idée ? Privilégier la qualité à la quantité. "Mieux vaut acheter une belle pièce chez le boucher une fois par semaine plutôt que de consommer plusieurs fois par semaine de la viande issue d'un élevage intensif", estime Maxime Mességué. Et de préciser " n'oublions pas qu'il y a aussi les œufs et le poisson qui constituent d'importantes sources de protéines, il est important de varier les plaisirs".
Comment éviter les carences ?
"Le régime flexitarien invite simplement à réduire sa consommation de viande, pas à la supprimer. Autrement dit, manger de la viande une à deux fois par semaine n'expose à aucun risque de carence en protéines, tant que l'on augmente en parallèle sa consommation de protéines végétales", nuance le diététicien nutritionniste. On trouve des protéines végétales dans le soja, la spiruline, les graines de chanvre, les graines de courges, le beurre d'arachide, le tempeh, la noix ou encore les pois chiche.
Quand se supplémenter ?
En principe, le flexitarisme ne nécessite aucune supplémentation. En cas de sensation de fatigue, il peut se révéler utile de consulter son médecin traitant pour effectuer un bilan sanguin qui permettra de déceler d'éventuelles carences. S'il le juge nécessaire, il pourra vous prescrire des compléments alimentaires.
Merci à Maxime Mességué, diététicien nutritionniste à Paris