Cholestérol et accidents cardiovasculaires : les femmes aussi Les signes des accidents vasculaires peuvent passer inaperçus

les accidents cardiovasculaires sont plus graves chez la femme ménopausées que
Les accidents cardiovasculaires sont plus graves chez la femme ménopausées que chez l'homme. © Sebastian Kaulitzki - Fotolia

Autre organe particulièrement sensible au cholestérol : le cœur. Ses veines et artères sont des lieux très appréciés du cholestérol qui s'y fixe aisément et empêche, à terme, le sang de passer. De plus, le cœur qui est un muscle, perd en souplesse.

Les signes les plus courants sont les douleurs à l'effort dans la poitrine, ce sont des crises d'angor aussi appelées angine de poitrine. "C'est le signe que le coronaire se rétrécit. Le risque est que les crises durent plus longtemps et deviennent résistantes aux traitements, il faut donc agir dès les premiers symptômes" insiste le Dr Dervaux. Car la menace est qu'ils apparaissent non seulement à l'effort mais aussi au repos. Si rien n'est fait pour diminuer le taux de cholestérol, le risque est l'infarctus du myocarde, signal que le vaisseau est totalement obstrué par le cholestérol.

Mais le Dr Jean-Loup Dervaux précise : "Chez les femmes non ménopausées, encore protégées par les hormones féminines ont des signes moins violents que chez les hommes. Aussi, de simples essoufflements ou des malaises peuvent ne pas alerter, voire passer inaperçus."

"Chez les femmes ménopausées par contre les accidents cardiovasculaires ressemblent alors à ceux des hommes. On remarque que ces accidents sont généralement plus graves que chez les hommes, comme si le corps n'avait pas été préparé à ce risque, protégé par les hormones tout le long de la vie génitale", ajoute le Dr Dervaux.

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