Cholestérol et accidents cardiovasculaires : les femmes aussi Chute des hormones, augmentation des risques
Si, après la puberté, les femmes sont en partie protégées par les œstrogènes qui diminuent le mauvais cholestérol et augmentent le bon, ça ne dure pas après la ménopause.
La ménopause correspond à l'arrêt des sécrétions des hormones par les organes génitaux. Le corps se "déféminise" petit à petit, au fur et à mesure que la production d'hormones s'arrête. Cette chute hormonale est plus ou moins facile à vivre selon les femmes.
Le problème est que sans les œstrogènes, les femmes deviennent aussi vulnérables que les hommes aux risques du cholestérol.
"Des traitements hormonaux substitutifs existent pour aider à faire des paliers dans la chute des hormones, afin de diminuer les effets indésirables," explique le Dr Dervaux, même s'il insiste pour que ces traitements soient temporaires et utilisés avec précaution. "Les phytoœstrogènes (notamment le soja) sont aussi très utilisés pour aider les femmes de manière naturelle à supporter les changements de la ménopause et peuvent eux être pris sur le long terme si la femme en ressent le besoin."
Mais quoi qu'il arrive, à partir de la ménopause, la protection des hormones féminines est donc annulée. Le risque et le nombre d'accidents vasculaires est plus important, surtout après 65 ans, soit près de 10 ans après les hommes.