J'assume mon âge en toute sérénité Mes copines, mes sorties...

Après avoir passé près de la moitié de sa vie à assumer des responsabilités, que ce soit au travail ou au sein de la cellule familiale, arrive un moment où l'on ressent subitement le besoin de respirer, de s'insurger contre tout ce qui nous fait perdre notre liberté. C'est une phase un peu rebelle, un peu bohème, très anti-conformiste. Envoyer valser toutes ses contraintes devient un besoin irrépressible. En somme, c'est une crise d'adolescence un peu tardive. Comme une poussée d'acné à 40 ans.

Françoise Millet-Bartoli raconte l'histoire d'un homme venu la consulter : "Il est venu me voir car sa femme se comportait comme une adolescente. Elle n'arrêtait pas de sortir, d'aller voir ses nouvelles copines, elle délaissait sa vie familiale, ne se préoccupait plus ni de lui ni de ses enfants. Le conseil que je donne dans ces cas-là est de tenter de comprendre comment le partenaire en est arrivé là, de réfléchir un peu à son passé."

"Il faut réfléchir un peu au passé de son partenaire"

Bien souvent, les adultes qui vivent une seconde adolescence sont ceux qui n'y ont pas eu droit dans leur jeunesse. Que ce soit à cause d'un engagement trop précoce dans la vie de couple, à cause de responsabilités à assumer suite à la perte de parents par exemple ou encore à cause de parents trop sévères qui ont systématiquement maté toute tentative d'émancipation ou de rébellion typiques de cette période.

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