Risque suicidaire : comment réagir Le suicide reste toujours un mystère

En ce qui concerne les maladies cardiovasculaires (diabète, hypertension, etc.), infectieuses (grippe, Sida, etc.), il est bien souvent possible de prévenir ou, à défaut, de limiter les risques d'apparition d'une maladie.

"Mais dans le cas du suicide, on ne connaît pas de facteurs de risque bien déterminés, précise Isabelle Chaumeil-Gueguen. Il reste toujours un mystère...".  

Néanmoins, certaines pathologies psychiatriques rendent le risque suicidaire encore plus important :

 Schizophrénie.  

 Troubles bipolaires, durant les phases dépressives.

 Dépression sévère (ayant nécessité une hospitalisation avec de lourdes prises en charge).

Par ailleurs, "le risque suicidaire est également très important chez les jeunes homosexuels" note la présidente de l'association. Peur de se faire rejeter par leur famille, leur proches, les camarades de classe, sentiment d'être isolé de tous renforcent le sentiment de vouloir en finir et de dépréciation personnelle. Ils se sentent désemparés et démunis.

"Chez les personnes âgées, c'est la solitude, le fait de se sentir inutile, pire, un poids pour la société qui peut être à l'origine d'idées suicidaires, ajoute-t-elle.  Par ailleurs, le monde actuel a tendance lui aussi à dévaloriser les personnes âgées qui peuvent avoir l'impression de ne pas faire partie de la société. Elles ont l'impression de ne servir à rien."

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