Chirurgie plastique : 10 questions à se poser Serai-je satisfaite du résultat ?
Avant toute chose, il faut savoir que le chirurgien plastique, comme tout chirurgien, n'a pas d'obligation de résultat, mais seulement une obligation de moyen.
En clair, le médecin s'engage à soigner et non à guérir. Il doit assurer les meilleurs soins à son patient, mais l'aléa thérapeutique rend toute obligation de résultat impossible.
En pratique, il est normal que des patients soient insatisfaits, mais ce n'est pas une spécificité de la chirurgie esthétique. Tout acte médical, quel qu'il soit, peut donner lieu à des déceptions.
"En chirurgie plastique, du fait de l'obligation d'information que nous devons donner à nos patients, le taux d'insatisfaction est bas indique le Dr Derhy. Les patients, qui ont eu un délai de réflexion, qui ont donné leur consentement éclairé et qui ont bénéficié de consultations longues pour justement être bien informés, savent généralement à quoi s'attendre."
Pour résumer, pour avoir le moins de risques possible d'être déçu, il est indispensable d'accéder à une information de qualité. Cela implique de poser les bonnes questions lors des consultations et de bien comprendre le but de l'opération, les tenants et aboutissants, les suites opératoires, etc. "Je rappelle tout ça à mes patients lors des consultations pré-opératoires, avant et après l'opération. Ils doivent se sentir entourés et rassurés", ajoute Yohann Derhy.
De son côté le chirurgien se doit de dire au patient lors des consultations préopératoires, qu'il n'aura pas forcément le résultat qu'il souhaite. Parfois, ce peut être l'inverse. "S'il est vrai que dans certains cas, nous ne pouvons accéder à la globalité de la demande d'un patient, il arrive également que nos procédés techniques apportent des réponses supérieures aux attentes des patients. Comme dans toute science, la chirurgie esthétique se développe et les techniques s'affinent pour le bien de nos patients",précise le Dr Derhy.