Comment éviter les rechutes avec le tabac ? Chacun son déclic
Nathalie s'est posé la question sur "la valeur ajoutée de la cigarette dans les circonstances de mal être" et s'est rendu compte qu'il n'y en avait pas. La cigarette lui apportait "une mauvaise haleine, des cheveux qui puent et des doigts qui sentent aussi mauvais et elle n'augmentait pas le plaisir de vivre un moment de bonheur", alors à quoi bon continuer ?
Pour Monique, le déclic a lieu lorsque son médecin lui propose de passer une radio des poumons avant de revoir son offre en lui disant que "de toutes façons, ce n'est pas la peine, quand on voit quelque chose, c'est déjà trop tard". Monique décide alors d'arrêter net et n'aura besoin de subir qu'une séance d'électrothérapie pour confirmer la fin de son addiction nicotinique.
L'ami de Sophie lui dit un jour "qu'embrasser du tabac froid ce n'est pas très agréable". Elle jette son paquet et ne touchera plus à une cigarette.
Richard se sent "comme un abruti" lorsqu'il se relève en pleine nuit pour parcourir 200 km pour essayer de trouver un paquet de cigarettes dans une boîte de nuit. Il décide de stopper tout ça et supporte le sevrage difficile de sa dépendance.
Pourquoi ça marche ?
Dans tous ces cas, il y a eu un déclic. Même si tous les fumeurs connaissent les effets liés au tabac, la prise de conscience personnelle peut être tardive (voir absente). Mais quand elle se produit elle est souvent très efficace pour arrêter de fumer. La volonté est alors très forte puisqu'on sait pourquoi on arrête, même si ce n'est pas toujours facile quand le tabac est une routine depuis de nombreuses années. Mais la démarche de l'arrêt "à tout prix" est faite et c'est la première étape vers la libération nicotinique.