Elles ont changé grâce à une thérapie Emilie : "La thérapeuthe me faisait travailler sur moi"
Suite à une expérience amoureuse difficile, Emilie a entamé une longue psychothérapie. Le jeune femme, soutenue par sa famille, a dû mettre sa vie entre parenthèses durant plusieurs mois.
Rencontre avec un pervers narcissique
"Ma première consultation chez une thérapeute s'est produite après une expérience amoureuse difficile. J'avais 19 ans à l'époque. J'étais tombée folle amoureuse d'un garçon avec qui j'ai emménagé très rapidement. Je pensais faire le bon choix. Malheureusement, il s'est avéré que cet homme était un pervers narcissique. Il m'a littéralement manipulée et son comportement malsain a eu des répercussions désastreuses sur moi. Un jour, alors que je devais passer des examens très importants, je me suis retrouvée complètement bloquée, incapable de sortir de chez moi. Je croyais devenir folle ! Je suis retournée chez mes parents. Je sentais que mon état psychologique dérapait et qu'il fallait faire quelque chose. Mon médecin m'a alors conseillé une psychothérapeute. Cela n'a pas été simple au début. Heureusement, nous avons eu un très bon feeling. J'y suis donc retournée. Peu à peu, j'ai commencé à avoir confiance en elle. Cette dernière a très vite compris que mes blocages provenaient de ma relation amoureuse. J'ai rompu très rapidement avec cet homme, qui, par ailleurs, faisait des études de psycho ! Bien sûr, il s'en est suivi un harcèlement moral épouvantable. Mais j'ai tenu bon et ai poursuivi ma thérapie."
Une analyse de rêves
"Les séances ont duré plusieurs mois, à raison de 45 minutes par semaine. La psychothérapeute me faisait travailler sur mes rêves. C'était très intéressant et pas du tout cliché. Chaque symbole était rapporté à moi-même. Nous avons alors soulevé d'autres problèmes, notamment certaines angoisses que je portais depuis mon enfance. L'année suivante, ma thérapeute a dû quitter la région pour des raisons familiales. Il était hors de question pour moi de consulter une autre professionnelle. Nous avons donc continué la thérapie mais à distance, par téléphone et par mail. Dès que je me sentais mal, je pouvais lui téléphoner. Elle a été très disponible. Et cela a été une vraie chance !"
Une nouvelle vie
"J'ai entamé ma thérapie il y a déjà trois ans. Durant tout ce temps, j'ai arrêté mes études. C'était comme une sorte de parenthèse dans ma vie. J'ai perdu pas mal d'amis et je pensais ne plus jamais avoir de relations amoureuses. Malgré tout, avec du recul, je me dis que tout cela a été très positif ! J'ai découvert plein de choses sur moi. Auparavant, j'étudiais la finance alors que cela ne me ressemblait pas du tout. Je me suis donc recentrée sur ce que j'aimais vraiment et je m'apprête à entamer des études pour devenir institutrice. Aujourd'hui, je dirais que c'est une chance d'avoir pu faire cette thérapie. Si mes parents ne m'avaient pas soutenue, financièrement notamment, je n'aurais pas pu faire ce travail sur moi-même. Et les conséquences auraient pu être catastrophiques. J'ai réussi à pardonner à l'homme qui m'a fait tant de mal et je réapprends à vivre doucement. Récemment, je suis même allée à une soirée où j'ai rencontré un garçon. Nous sommes ensemble depuis peu et cela se passe très bien. Parfois, j'ai encore des peurs qui m'assaillent mais je me raisonne. Je sais désormais que je vais m'en sortir."