Garder l'ouïe fine : dix éléments de réponse Une oreille, comment ça marche ?
Sans entamer un cours de physique, pour comprendre l'oreille, il faut comprendre le son. Un son, c'est une vibration qui oscille plus ou moins vite. On parle de fréquence, que l'on exprime en hertz : plus les vibrations sont rapprochées, plus la fréquence est élevée et le son produit aigu. L'oreille humaine est capable de percevoir des sons entre 20 Hz et 20 000 Hz.
Notre capacité à entendre ce son dépend aussi de l'intensité sonore avec laquelle il s'exprime. Pour mesurer cette intensité, on utilise les décibels. Nous percevons les sons compris entre 0 dB et 120 dB.
Notre système auditif est chargé de transformer cette vibration de l'air en une information décodable par le cerveau en tant que son. Pour ce faire, il est composé d'un ensemble d'organes reliés entre eux : l'oreille, le nerf auditif et les aires auditives du cerveau.
La plupart des troubles de l'audition sont dûs à un souci au niveau de l'oreille. Elle comprend trois parties :
L'oreille externe est composée du pavillon (la partie visible) et du conduit auditif, qui se termine par le tympan, une membrane semi-rigide. Le son est recueilli par le pavillon, transmis par le conduit auditif jusqu'au tympan qui se met en vibration.
L'oreille moyenne comprend une chaîne de trois "osselets" : le marteau, l'enclume et l'étrier. Le marteau est relié au tympan. Il transmet donc ses mouvements à l'enclume puis à l'étrier qui les dirige vers l'oreille interne.
L'oreille interne est pour l'essentiel composée de liquide. S'y trouve également la cochlée, organe de l'audition : elle amplifie, analyse et transforme les vibrations en un message nerveux interprétable par le cerveau. En fait, elle est composée de milliers de cellules sensorielles. Ces dernières sont réparties en rang sur une membrane. Selon l'information transmise par l'oreille moyenne, certaines cellules sont activées et transforment ces vibrations en influx nerveux, qui constituent ainsi un message.