Bridge, dentier, implant dentaire : tout pour s'y retrouver L'avantage, une solution pratique et esthétique
Si le bridge est souvent la solution privilégiée, c'est qu'il est intéressant sur bien des points, même s'il présente aussi des désagréments non négligeables.
Les avantages
D'abord, cette fois les fausses dents sont fixées aux vraies : elles tiennent bien et s'intègrent à la dentition. Il est plus facile de mastiquer qu'avec une prothèse amovible. Le goût n'est pas altéré.
Esthétiquement, les bridges sont souvent très réussis, surtout avec les modèles "tout céramique".
Leur entretien est à peu près le même que pour les vraies dents.
Le coût est certes beaucoup plus élevé que pour un dentier. "Il faut compter environ 1 800 euros pour un bridge d'une dent, donc avec trois couronnes, en céramique", note Joseph Lipowicz. A noter que ces prix ne sont fournis qu'à titre indicatif car les tarifs peuvent varier considérablement d'un praticien à l'autre. L'avantage du bridge par rapport à l'implant dentaire, c'est qu'il est partiellement remboursé par la sécurité sociale. C'est peu (environ 200 euros), mais cela signifie qu'il est codifié par l'assurance maladie et que les mutuelles peuvent donc se baser sur ce tarif pour proposer à leur tour un pourcentage de remboursement, ce qui n'est pas le cas pour les implants dentaires.
Les inconvénients
Le problème majeur du bridge, c'est qu'il nécessite de mutiler des dents a priori saines, ce qui n'est évidemment jamais une bonne nouvelle. La dent est fragilisée, surtout si elle a dû être dévitalisée.
Par ailleurs, la méthode est "définitive" : impossible de revenir en arrière si jamais on regrette cette option. On peut ôter le bridge, mais les dents piliers resteront abîmées.