L'alcool, c'est terminé "J'ai longtemps refusé de croire que j'étais alcoolique"

Pour pouvoir se sortir des affres de l'alcoolisme, la première étape est de se rendre compte de sa dépendance, de son addiction envers la boisson. Que ce soit un cheminement personnel ou un SOS lancé par des proches, accepter son alcoolisme est le premier pas vers la guérison.


Isabelle : "J'ai d'abord longtemps refusé de croire que j'étais alcoolique. Mais les nombreuses hospitalisations (dont la 1re demandée par un tiers : mes parents), les analyses de sang, les conversations avec ma famille et mes amies m'ont aidé à comprendre la gravité de ma situation."

 Jeannot : "J'avais une femme courageuse qui ne s'est jamais plainte et qui faisait tourner la baraque comme elle pouvait. Quand mes enfants sont devenus grands et qu'ils commençaient à me tenir à l'écart, j'ai compris qu'il fallait (à tout prix) faire quelque chose."

 Margot  : "Grâce à des amis qui ont su me dire que j'avais un problème avec l'alcool et en écoutant d'autres alcooliques témoigner. Cela m'a fait comprendre que j'étais comme eux."

Denis : Pour celui qui veut arrêter de boire, il faut être prêt psychiquement. Vouloir se débarrasser de ce fléau. Avoir compris que l'on réduit sérieusement sa durée de vie et donc faire le choix de la vie, de l'avenir avec les siens."

Annie : "La dépendance à l'alcool est une maladie et le malade alcoolique ne pourra se soigner que lorsqu'il sera lui-même intimement convaincu de la nécessité de le faire. Les proches sont le plus souvent totalement impuissants, une des choses qui m'a aidée à franchir le premier pas (la 1re cure) : la rencontre avec une ancienne malade alcoolique de mon âge. Le processus était enclenché, il a duré 5 ans, jalonné de rechutes, de séjours en clinique, de pseudo cures..."

Sommaire