Vague de chaleur : l'urgentiste Patrick Pelloux conseille ce truc basique pour repérer la déshydratation

Le principal risque de la vague de chaleur qui touche la France et notamment le sud du pays est celui de la déshydratation. Comment savoir si je suis assez hydraté ? L'astuce du médecin Patrick Pelloux.

Vague de chaleur : l'urgentiste Patrick Pelloux conseille ce truc basique pour repérer la déshydratation
© LAURENT BENHAMOU/SIPA (publiée le 07/09/2023)

Dans le contexte de la vague de chaleur et des hausses de températures qui touchent actuellement la France et surtout le sud, l'hydratation est primordiale pour prévenir les risques de déshydratation. Le médecin Patrick Pelloux a partagé une astuce pour savoir si on est assez hydraté, et notamment pour les enfants et les personnes âgées, cet été dans une émission de BFM. "Ce n'est pas très politiquement correct mais c'est la réalité" a défendu l'urgentiste. Alors, comment savoir si on souffre de déshydratation ? Facile...

"Si vous pissez bien, c'est que ça va"

"L'indicateur, c'est l'urine. Si vous pissez bien, c'est que ça va. En médecine, c'est comme ça qu'on sait" a indiqué Patrick Pelloux. "L'hydratation se mesure à la diurèse [la quantité d'urines éliminées pendant un nombre d'heures données]". Pour la mesurer chez le bébé ou la personne âgée, il recommande : "Si vous changez une couche et qu'elle est sèche, il faut se poser une question et réhydrater tout de suite le bébé. C'est la même chose pour les personnes âgées."

L'astuce du tissu mouillé sur le ventilateur

Le médecin a ensuite rappelé les bons conseils pour se protéger de la chaleur tels que "mouiller son t-shirt, mettre de l'eau sur soi et poser un vêtement mouillé sur le ventilateur pour rafraîchir". Enfin, il a insisté sur l'importance d'"adapter les traitements pour les personnes fragiles parce que les médicaments réagissent mal avec la chaleur". Cela concerne notamment les patients chroniques, les insuffisants rénaux ou cardiaques et les patients avec des pathologiques psychologiques chroniques sous neuroleptiques. "Ils doivent contacter leur médecin traitant pour adapter les doses" insiste le médecin.