En 2009, je deviens tolérante Attention, ne devenez pas trop tolérante

Ce n'est pas parce qu'on a décidé de devenir un peu plus facile à vivre qu'il faut se laisser marcher sur les pieds pour autant, au contraire !

Lorsqu'on demande au psychologue Yves-Alexandre Thalmann comment devenir tolérante, sa première réponse fuse comme une évidence : "Le plus important est, avant tout, de se fixer des limites à ne pas dépasser. Il faut déterminer ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas, savoir quelles sont nos propres limites. Bien sûr, il n'y a pas de règles, ces limites étant différentes d'une personne à l'autre. Il ne faut pas trop intellectualiser la chose mais plutôt répertorier ce qui, d'instinct, nous semble inacceptable. Moi par exemple, je ne supporte pas les télévendeurs qui vous dérangent sur l'heure du repas. Ce n'est pas négociable, il est hors de question que je commence à essayer de me dire que les pauvres font ça pour gagner un peu d'argent, etc. Non, ça me dérange trop, ça fait partie des limites à ne pas franchir en ce qui me concerne. Une bonne façon de tester ses limites, c'est de les franchir une fois. A ce moment-là, si votre réaction est "plus jamais ça", vous savez que vous avez franchi la ligne blanche et que vous ne vous y ferez pas reprendre."

Et avec les enfants alors ? "C'est exactement le même principe. Il faut se fixer des limites claires, variables d'un parent à l'autre. A l'intérieur de ces limites, soyez tolérante. Si elles sont franchies, agissez." Attention, il ne faut surtout pas accepter, de temps en temps, de franchir cette ligne sous prétexte que la journée a été difficile ou que le petit est bien triste aujourd'hui. Au contraire, il faut savoir être inflexible. Pour que les enfants comprennent et acceptent ces règles, elles doivent être claires et immuables.

Cette fois ça y est, vous êtes fin prête : en 2009, c'est sûr, vous serez tolérante ! 

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