Opération moustiques Répulsif anti-moustique : mode d'emploi
Parmi tous les sprays, lotions, sticks et autres crèmes anti-moustiques, comment s'y retrouver ? Et surtout, lequel choisir ?
Leur point commun : ils contiennent tous un principe actif qui éloigne (sans les tuer) les insectes. On les applique à même la peau, au maximum trois fois par jour. Attention, il faut toujours prendre des précautions avec ces produits : ne pas les ingérer, éviter le contact avec les yeux, ne pas les appliquer sur les muqueuses ou sur une peau blessée ou lésée, ne pas utiliser en cas d'antécédent d'allergie cutanée, etc.
Redoublez également de précautions avec vos enfants. Regardez bien à partir de quel âge votre répulsif est utilisable et n'appliquez jamais de produit sur leur visage ou leurs mains en raison des risques d'ingestion. Rangez-les également hors de leur portée. Femmes enceintes, soyez vigilantes vous aussi, certains répulsifs vous sont en effet interdits. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.
Vous trouverez en pharmacie cinq répulsifs cutanés principaux aux noms pas vraiment explicites mais dont l'efficacité et la sécurité sont prouvés : DMP, EHD, IR 35/35, DEET, KBR 3023. Ils se différencient notamment par leur durée de protection et leur concentration en produit actif. Ainsi, les plus fortement dosés sont généralement adaptés aux destinations tropicales, les moins dosés conviennent pour nos régions tempérées.
Ingestions accidentelles et toxicité
A lire la composition de ces répulsifs, on peut légitimement se demander si tous ces produits chimiques ne peuvent pas induire une toxicité pour notre santé. Tout d'abord, il faut savoir que ces produits sont soumis à des évaluations régulières. Ainsi selon un travail publié au mois de juin 2008 pour l'Institut de veille sanitaire (InVS), les risques sanitaires associés à l'usage de répulsifs anti-moustiques sont "peu fréquents" en France. Seuls 13 cas d'effets indésirables ont été identifiés "chez 11 enfants et 2 adultes qui ont présenté des symptômes de gravité minime". En fait, les risques concernent presque exclusivement (plus de 9 cas sur 10) des intoxications accidentelles, donc liées à un mauvais usage des répulsifs, en particulier des ingestions accidentelles par les enfants.
Ceci confirme qu'il est indispensable de bien suivre les mises en garde inscrites sur ces produits, en particulier s'ils contiennent du DEET.