Les mauvaises habitudes qui font grimper le cholestérol !
Un taux de mauvais cholestérol (ou LDL cholestérol) élevé est l'une des causes de l'apparition de maladies cardiovasculaires. Mais cet indicateur, à surveiller de près, a ses propres facteurs de risque. Heureusement, certains d'entre eux sont évitables.
De mauvaises habitudes peuvent faire grimper votre taux de mauvais cholestérol, et une alimentation déséquilibrée en tête.
Les aliments riches en graisses saturées et en graisses trans en sont particulièrement pourvoyeurs : charcuteries, beurre, fritures, fromages, pâtisseries... Si vous en êtes friands, tentez tout de même d'en remplacer une partie par des fruits et légumes et des matières grasses végétales telles que les huiles de colza et d'olive.
Le surpoids qui peut découler de cette alimentation est lui aussi un facteur de risque de cholestérol, tout comme un tour de taille important (supérieur à 80 cm pour les femmes et 94 cm pour les hommes). C'est pourquoi la sédentarité, directement liée à l'apparition du surpoids, est à bannir. De plus, le surpoids associé à l'hypercholestérolémie est un facteur aggravant de risque de maladies cardiaques. La solution : adopter une activité physique régulière pour retrouver la forme. Pas de panique, 30 minutes de marche par jour peuvent suffire.
Le tabagisme est aussi un facteur de risque majeur de cholestérol et de maladies cardiovasculaires en général. Il participe à la formation de l'athérosclérose, des lésions des artères à l'origine de la majorité des accidents cardiaques.
Enfin, les mêmes causes produisant les mêmes effets, l'hypercholestérolémie est souvent associée à l'hypertension et au diabète de type 2, car elle possède des facteurs de risque en commun avec ces maladies. Lutter contre ceux-ci permettra également de réduire votre taux de mauvais cholestérol.
Tous les facteurs de risque ne sont pas dus au mode de vie
D'autres facteurs de risques entraînant un taux élevé de mauvais cholestérol existent, mais ceux-ci ne sont pas modifiables, ou plus difficilement.
L'âge et le sexe : les plus de 45 ans sont davantage touchés que les jeunes, et les hommes le sont plus et plus tôt que les femmes.
Les antécédents familiaux : une maladie cardiaque précoce chez l'un des parents (infarctus par exemple), fait augmenter son propre risque de maladies cardiaques.
Certaines maladies telles que l'hypothyroïdie non traitée.
Certains médicaments comme les pilules contraceptives, les corticoïdes... Dans ce cas, le médecin peut choisir de changer de traitement ou de le poursuivre, en tenant compte des bénéfices et des risques qu'il implique.