Loi de l'attraction : exemple, en amour, danger, c'est quoi ?
Et si nos pensées avaient une influence sur nos vies ? C'est ce que laisse penser la Loi de l'attraction. Ce concept indique notamment que nos pensées et nos émotions positives attirent à nous des événements et des personnes du même ordre. Comment s'en servir en amour et au quotidien ? Éléments de réponses avec Sylvie Lair.
Définition : c'est quoi la loi de l'attraction ?
Nous attirons ce à quoi nous pensons. C'est ce que prévoit la Loi de l'attraction, une croyance qui implique que nos pensées -qu'elles soient positives ou négatives – ont une influence sur nos vies. "Si je suis invitée à une fête de famille et que je ne suis pas emballée par la perspective de voir des gens ou de perdre du temps, j'y vais en faisant la gueule. Personne ne va avoir envie de me parler et je vais partir de cette réunion familiale en me disant que j'avais raison" explique Sylvie Lair, psychologue clinicienne, afin d'expliquer le fonctionnement de cette loi. "En revanche, si j'applique la loi de l'attraction et que je dis que je vais y passer du bon temps, je vais parler avec des gens qui vont me nourrir sur le plan intellectuel. La façon dont je vais aborder la réunion de famille va être complètement différente" poursuit la psychologue. La méthode 369 – bien connue des adeptes de TikTok- s'inspire de cette Loi. Cette technique de manifestation développée par la Youtubeuse Karin Yee consiste à mettre par écrit un souhait, 3 fois le matin, 6 fois l'après-midi et 9 fois le soir et de se concentrer dessus pendant 17 secondes à chaque fois, le tout pendant 33 à 45 jours. Attention néanmoins : la loi de l'attraction n'est pas une pensée magique : "il ne s'agit pas de croiser les doigts et de fermer les yeux pour se réveiller devant un sapin de Noël". Ce n'est donc pas une illumination, ni une prière. Pour Sylvie Lair, il ne s'agit pas non plus de volonté. "C'est l'intention que nous posons" souligne la professionnelle.
La loi de l'attraction n'est pas une pensée magique.
Comment se servir de la loi de l'attraction ?
Argent, travail, santé... La Loi de l'attraction peut être appliquée au quotidien dans différents domaines de la vie. Lorsque nous souhaitons quelque chose, l'essentiel est de poser des intentions. Et la première étape est de la clarifier. "On peut vouloir gagner de l'argent mais la réelle question est le pourquoi" conseille Sylvie Lair "Si c'est par exemple pour partir en week-end et vivre une expérience, il faut exprimer clairement cette intention et être dans l'expression d'un désir. Mon corps va alors vibrer et décupler des forces électromagnétiques qui vont permettre à mon cœur, à ma pensée et à mes émotions de fabriquer une sorte de chimie pour me permettre de me visualiser dans ce week-end" détaille la psychologue avant d'ajouter "la deuxième étape va être d'éprouver de la reconnaissance pour ce que j'ai déjà et qui m'appartient comme un toit sur la tête". L'idée est de créer sa propre réalité. Appliquer la loi de l'attraction au quotidien nécessite également de faire preuve de patience. "Il faut persister dans ce que nous voulons et être dans l'action" explique la spécialiste. "Si, par exemple, un patient n'est pas heureux au travail, je lui demande de me décrire le service idéal. S'il me répond qu'il aimerait plus de complicité et d'entraide je lui conseille de se focaliser sur ce qu'il pourrait faire pour qu'il y ait ces éléments dans sa situation actuelle et de visualiser ce service".
Comment utiliser la loi de l'attraction en amour ?
En amour, l'intention et l'action sont également la clé ! "Si je veux être en couple et que je reste entre mes quatre murs, le partenaire ne va pas venir s'asseoir à côté de moi. En revanche imaginer que j'ai un compagnon va procurer une émotion de bien-être et d'enthousiasme" explique Sylvie Lair "La clé est d'exprimer au présent et à l'affirmative mon désir d'être à deux. De visualiser que je vis avec lui des sorties, une vie sexuelle mais aussi de remercier l'univers de me permettre d'ouvrir les yeux". Il est aussi important de se connaître, de savoir pourquoi nous souhaitons vraiment être en couple et ce que nous voulons vraiment. "Cela peut être pour être épaulé, vibrer et partager. Il faut regarder à 360° et aller au-delà des choses superficielles telles que'' le beau gosse aux tablettes de chocolats ou celui avec un portefeuille''. Il faut être prêt à accueillir l'autre qui ne sera pas forcément celui que j'avais fantasmé ". Le lâcher prise a son importance de même que le fait de relativiser si l'on obtient pas ce que l'on veut. "Si on est dans la pensée positive, on relativise en se disant que si on n'a pas la réponse, ce n'est pas grave. L'important est de créer sa réalité".
Quels sont les risques et dangers de la loi de l'attraction ?
Depuis quelques années, la loi de l'attraction fait son chemin – notamment sur les réseaux sociaux - avec des prescripteurs en tous genres. "Le risque peut être sectaire avec des personnes susceptibles de promettre la Lune" prévient Sylvie Lair. "On peut tomber sur des charlatans qui vont vendre l'idée de la Loi de l'attraction "sans efforts".
Quels sont les meilleurs livres sur la loi de l'attraction ?
Pour la psychologue, le livre "La pensée positive 2.0, la loi de l'attraction enfin expliquée" d'Yves-Alexandre Thalmann est un ouvrage essentiel. "L'auteur est un psychologue qui travaille sur la psychologie positive et qui mesure ses propos avec les neurosciences" argumente la professionnelle.
D'autres ouvrages existent comme La Loi de l'Attraction – Les clés du secret pour obtenir ce que vous désirez d'Esther et Jerry Hicks et La loi de l'attraction : Mode d'emploi: vers le bonheur le succès et la réussite de Slavica Bogdanov sorti en 2018. 50 exercices pour pratiquer la loi d'attraction de Virgile Stanislas Martin propose des outils pour l'appliquer au quotidien tout comme l'outil d'autosuggestion Toobee. "A partir de cette application, il est possible de créer des phrases et de programmer des pauses bien-être autour de la gratitude et de la joie de vivre ce qui fait écho à la Loi de l'attraction".
Merci à Sylvie Lair, psychologue clinicienne.