Le 12 mai 2015, apprenez à lutter contre les AVC
Le mardi 12 mai 2015 a lieu la journée européenne de la prévention de l’AVC. L’occasion de revenir sur cette attaque qui touche chaque année plus de 152 000 français.
Trouble de l’élocution, paralysie d’une partie du visage… attention à l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) qui peut s’avérer fatal : 62 000 personnes en décèdent tous les ans en France.
Un AVC, qu’est-ce que c’est ? Un AVC survient quand la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est bloquée. Il existe deux types d’AVC. Le premier se produit lorsqu’un vaisseau est bouché par un caillot : il s’agit s’un AVC ischémique. Le second type, l’AVC hémorragique, correspond à l’éclatement d’un vaisseau, ce qui provoque une hémorragie cérébrale.
Les femmes plus exposées. Selon le Ministère de la Santé, l’AVC représente en effet la première cause de décès chez les femmes (la troisième chez les hommes). De même, 54 % des personnes qui décèdent d'un AVC sont des femmes. Par ailleurs, les handicaps générés par un AVC semblent plus sévères chez les femmes. Historiquement, les hommes étaient plus concernés par l’AVC que les femmes. Mais celles-ci ont vu leur mode de vie évoluer récemment, et avec lui l’accumulation de facteurs à risque (tabagisme précoce, contraception hormonale, vie stressante…).
Ennemi numéro 1 : le tabac. Pour prévenir les AVC, limitez les facteurs à risque ! Parmi eux : l’hypertension, qui concernerait 10 millions de personnes en France. Un bon diagnostic et une surveillance accrue de la tension permet donc de mieux la contrôler pour limiter le danger. Adopter une hygiène de vie saine permet en partie de retrouver une tension normale : arrêter de fumer, surveiller son cholestérol, bannir les aliments trop riches et pratiquer une activité physique régulière. Bonne nouvelle : ces quelques règles simples contribuent également à limiter le risque de maladies cardiaques et de plaques d’athérome dans les vaisseaux … et donc d’AVC !
Comment reconnait-on un AVC ? Selon la région du cerveau touchée par l’AVC, les symptômes sont variables. Le plus souvent, une personne déclarant un AVC se reconnaîtra par une paralysie du visage, un trouble de la parole, l’impossibilité de bouger un membre, la perte d’équilibre ou encore des maux de tête très vifs et soudains.
Quelles peuvent-être les conséquences d’un AVC ? Les cellules du cerveau de la zone touchée par l’AVC ne sont plus alimentées en sang et en nutriments. Elles ne fonctionnent donc plus, ou mal. Selon la région du cerveau qui est touchée, les conséquences pourront être différentes : perte de la mobilité d’un membre, perte de la parole, paralysie, altération des sens, voire décès de la personne.
Que faire en cas d’AVC ? Si vous êtes témoin d’un AVC, allongez la personne et placez-la en position latérale de sécurité. Demandez-lui si elle souffre d'une maladie et si elle prend un traitement. Une fois ces renseignements recueillis, agissez au plus vite : appelez le SAMU en composant le 15 pour une prise en charge médicale. Plus celle-ci sera rapide, plus les séquelles pourront être limitées. En attendant l'arrivée des secours, n'hésitez pas à rassurer la personne et à lui parler calmement si elle est consciente.
Ce 15 mai 2015, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) et l’association France AVC organiseront des actions de prévention et de sensibilisation du public dans de nombreux centres hospitaliers français.
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En vidéo : Qu'est-ce qu'un AVC ? Comment l'éviter ? Réponses du Dr France Woimant, neurologue et Présidente de France AVC.