L'actrice Pascale Arbillot révèle souffrir d'endométriose
L'actrice française Pascale Arbillot, que l'on a vu notamment dans le film de Guillaume Canet "Nous finirons ensemble", révèle être atteinte d'endométriose. Une maladie qui lui a été annoncée brutalement à 18 ans.
Invitée dans l'émission de Faustine Bollaert "Ça commence aujourd’hui" le 14 novembre 2019, l'actrice française Pascale Arbillot a révélé être atteinte d'endométriose. Elle avait 18 ans quand elle l'a appris. Très brutalement. "J'ai été opérée en urgence pour une septicémie avec une bactérie que j'avais attrapée dans un pays étranger donc on m'a ouvert." A son réveil, alors qu'elle attend de savoir si l'opération s'est bien déroulée, les médecins lui annoncent qu'elle a "un truc très particulier qui est l'endométriose, qui a détruit une trompe, qui est une variante à l'intérieur de l'utérus qu'on appelle l'adénomyose" avant de lui préciser que "pour avoir des enfants, ça va être très compliqué". C'est le choc.
"Je m'en souviendrai toute ma vie"
"Je m'en souviendrai toute ma vie" confie-t-elle. Les médecins lui détaillent ce qu'ils peuvent mettre en place : "On m'a dit qu'on pouvait gérer la douleur, tout nettoyer, me mettre en ménopause artificielle pour pas qu'il y ait une inflammation qui reprenne." Elle les écoute mais ne comprends pas bien : "C'est abstrait quand on a 18 ans." Effectivement. Depuis, elle a eu la chance de devenir de maman malgré sa maladie. Son fils Léonard a 14 ans. Comme d'autres célébrités avant elle - la comédienne Laëtitia Millot, la chanteuse Lorie Pester, l'animatrice Enora Malagré- Pascale Arbillot brise un tabou en parlant d'une maladie qui fait souffrir de nombreuses femmes encore trop souvent incomprises et isolées.
Une maladie très douloureuse
L'endométriose est caractérisée par une présence de fragments d'endomètre anormale. En temps normal, quand l'ovule n'est pas fécondé, les cellules de l'endomètre qui tapissent l'utérus sont éliminées pendant les règles et renouvelées par la suite. En cas d'endométriose, ces cellules ne sont pas évacuées correctement, se disséminent et prolifèrent dans des zones inhabituelles du corps. Les localisations les plus fréquentes de l'endométriose sont les ovaires avec le formation de kystes, les trompes, le péritoine, les zones situées entre la vessie, l'utérus et le vagin et celles situées entre le vagin et le rectum. Au moment des règles, les cellules vont se détacher et provoquer une réaction inflammatoire, responsable de fortes douleurs. La base du traitement est donc hormonale et le premier d'entre eux, c'est la pilule, prescrite en continu. En bloquant les règles, elle évite ainsi les douleurs. Outre le traitement médicamenteux et selon les désirs de grossesse de la patiente, le recours à la chirurgie peut être envisagé afin de retirer le maximum de cellules d'endométriose.