L'éjaculation précoce est fréquente mais toujours tabou
Méconnaissance du sujet, peur de consulter, impact sur la vie de couple et sur l'estime de soi... L'éjaculation précoce est source de souffrance, selon un récent sondage.
1 homme sur 3 est concerné par l'éjaculation précoce. Elle constitue le premier motif de consultation en sexologie, devant les troubles de l'érection. Pourtant, selon un sondage Opinion Way, mené auprès de 1 500 personnes en 2012, le recours au médecin reste très marginal par rapport à sa fréquence. Au cabinet, comme au sein du couple, le non-dit reste trop souvent la norme : 50 % seulement des hommes concernés déclarent n'en avoir jamais parlé avec leur partenaire ! Afin d'informer les hommes qui souffrent d'éjaculation précoce et de les encourager à en parler et à consulter, les laboratoires MENARINI lancent une campagne d'information nationale auprès du grand public relayée à la télévision et sur le web, sur le site www.garderlecontrole.fr.
Une affaire de femmes, aussi
Au départ, ce sont généralement les mauvaises habitudes prises lors des premières années de vie sexuelle qui engendrent des éjaculations trop rapides. L'ennui c'est que, rapidement, un cercle vicieux va s'installer. Ce manque de contrôle génère culpabilité et perte de confiance pour l'homme et frustration et détresse pour sa partenaire. Car l'éjaculation précoce concerne aussi les femmes : 37 % des femmes interrogées mentionnent une baisse de désir sexuel. A terme, l'éjaculation précoce peut engendrer un malaise au sein du couple, du fait que l'homme se replie sur lui-même et que sa partenaire évite le sujet pour ne pas le blesser.
Pourtant des solutions existent et c'est en acceptant d'en parler que les hommes peuvent arriver à contrôler leur éjaculation. Exercices pratiques, rééducation, thérapie, médicaments... L'éjaculation précoce se traite et est loin d'être une fatalité.
Source : communiqué de presse Campagne d'information sur l'éjaculation précoce, avril 2013.
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