Un test sanguin pourrait permettre de diagnostiquer un cancer du poumon à ses débuts
Les résultats d'une étude menée par des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie pourraient révolutionner le diagnostic précoce des cancers du poumon. En effet, leur test sanguin semble beaucoup plus fiable, à un stade moins avancé, que ceux déjà existants. Il se base sur des types de gènes présents dans les cellules immunitaires, les globules blancs, lorsque le cancer se développe. D'après les études menées sur des patients malades et des patients sains, la présence d'un groupe de 15 gènes peut révéler un début de cancer dans 87 % des cas. Soit des diagnostics beaucoup plus précoces qu'avec le scanner et plus précis qu'avec les autres tests sanguins, qui se soldent souvent par de « faux positifs », entraînant eux-mêmes une batterie de tests éprouvants et onéreux.