Les chercheurs sont unanimes : cet aliment est le meilleur pour le cerveau, il protège de la démence
Ce que vous mangez peut faire une vraie différence dans la protection des neurones contre le déclin cognitif.
La démence est un ensemble de symptômes résultant de diverses maladies (comme Alzheimer) et de lésions qui affectent le cerveau. Sa prévention est l'un des grands défis du vieillissement. Elle entraîne une perte progressive de la mémoire, de l'attention et de l'autonomie. Si la génétique joue un rôle, l'alimentation est aujourd'hui reconnue comme un levier préventif majeur. Le régime méditerranéen est en tête des consignes alimentaires à suivre selon les médecins pour protéger le cerveau. Parmi tous les aliments qu'il préconise, une vaste étude en a identifié un, comme particulièrement protecteur des neurones.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 7 700 personnes âgées de 50 à 85 ans, pendant cinq à dix ans. L'objectif était clair : repérer l'aliment le plus protecteur au sein du régime méditerranéen, naturellement riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive, poissons et noix. Les participants ont renseigné leurs habitudes alimentaires via des questionnaires détaillés, tandis que leurs capacités cognitives (mémoire, langage, attention) étaient régulièrement évaluées par des tests. Cette approche a permis de distinguer deux phénomènes : le risque de déficience cognitive (avoir des performances en deçà de la moyenne pour son âge) et le déclin cognitif (perdre progressivement ses capacités avec le temps).
Selon les scientifiques, "la consommation de poisson était associée à une fonction cognitive plus élevée" peut-on lire dans la revue Alzheimer's & Dementia. Le poisson a été le seul aliment associé à la fois à un risque plus faible de troubles cognitifs et, surtout, à un ralentissement du déclin. Cet effet exceptionnel s'explique par sa richesse en acides gras oméga-3. Parmi eux, le DHA est un composant essentiel des membranes de nos neurones, assurant leur fluidité et une communication efficace. Et l'EPA, réputé pour réduire l'inflammation cérébrale qui accélère le vieillissement cellulaire.
En France, l'Anses recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson gras riche en oméga-3 (saumon, sardine, maquereau, hareng) et un autre poisson (colin, merlu, cabillaud, sole…), et en variant les espèces et les lieux d'approvisionnement. Une vigilance reste de mise avec les gros poissons prédateurs (comme le thon), qui peuvent accumuler du mercure et doivent être consommés occasionnellement. Enfin, opter pour des cuissons douces (vapeur, papillote) préserve davantage les nutriments.
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