C'est le meilleur animal de compagnie quand on vieillit, il casse la solitude et réduit le déclin cognitif

Une étude japonaise suggère qu'il peut réduire le risque de démence chez les personnes âgées.

C'est le meilleur animal de compagnie quand on vieillit, il casse la solitude et réduit le déclin cognitif
© chendongshan - stock.adobe.com

Chat, chien, hamster, perruche, lézard... Ces fidèles compagnons occupent une place de plus en plus importante dans les foyers. 68% des Français considèrent même leur animal de compagnie comme une membre à part entière de la famille. En plus de leur apport affectif, ils sont associés à plusieurs bienfaits sur la santé : une amélioration du bien-être et de l'estime de soi, une réduction du sentiment de solitude ainsi qu'une diminution du stress et de l'anxiété. Une étude japonaise suggère même que la possession d'un animal en particulier pourrait réduire le risque de démence chez les personnes âgées.

Les auteurs se sont penchés sur les données de plus de 11 000 personnes âgées de 65 ans à 84 ans, suivies sur une période de 4 ans, en regardant d'une part leur historique de possession d'un chien ou d'un chat, leurs habitudes de vie et leur état de santé général et d'autre part les diagnostic de démence invalidante (nécessitant une assistance pour les activités de la vie quotidienne). L'étude a également évalué l'impact de facteurs tels que l'activité physique régulière et l'isolement social.

D'après les résultats publiés dans la revue "Preventive Medecine Reports", les propriétaires de chiens avaient un risque plus faible de démence de 40% par rapport aux non-propriétaires de chiens, Un facteur clé est à l'origine de ce bienfait selon les chercheurs : la promenade de l'animal. "Promener des chiens semble réduire le risque de démence et de fragilité grâce à un exercice régulier" a expliqué le Pr Yu Taniguchi, chercheur spécialisé en gériatrie et auteur principal de l'étude.

La promenade favorise l'activité physique et crée des opportunités d'engagement social, aidant à prévenir l'isolement, un facteur aggravant de démence. "Les bienfaits pour la santé et la longévité ne viennent pas seulement du fait de vivre avec un chien, mais aussi du fait de rester physiquement et socialement engagé à travers des soins affectueux" a poursuivi le Pr Yu Taniguchi. En revanche, posséder un chat n'a pas montré d'efficacité sur la prévention de la démence.