L'ANSM surveille les produits amaigrissants
En cette période de vacances, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a publié un rapport d'expertise sur les risques des produits de santé utilisés pour maigrir. Plusieurs mesures ont été prises pour mieux les encadrer.
Un rapport d'expertise sur l'évaluation des risques liés à l'utilisation de produits de santé à des fins d'amaigrissement vient d'être publié par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Cette dernière a pris un certain nombre de mesures pour prévenir les risques et mieux encadrer la surveillance des produits de santé utilisés à des fins d'amaigrissement.
Interdire l'utilisation de certaines plantes à l'origine d'effets indésirables graves contenues dans des produits revendiquant un effet amaigrissant et retirer du marché plusieurs médicaments indiqués dans le surpoids ou l'obésité en raison d'une balance bénéfice/risque jugée négative font partie des mesures décidées par l'Agence. Celle-ci veut également mettre en œuvre des mesures de surveillance et de sanction pour identifier et interdire les contrefaçons de médicaments.
Depuis une quinzaine d'années, le surpoids et l'obésité augmentent en France. Ils font partie avec le culte de la minceur et la promotion de produits ou d'appareils revendiquant un effet sur le poids, des facteurs qui sont à l'origine d'une quête croissante d'amaigrissement. Perdre du poids n'est toutefois pas sans conséquence pour la santé. La prise en charge du surpoids ou de l'obésité doit s'articuler autour des habitudes alimentaires, comportementales et de l'activité physique, rappelle l'ANSM. Avant d'ajouter qu'un traitement médicamenteux ne peut être envisagé qu'en dernier recours, en cas de réponse insatisfaisante à ces mesures.
Source : ANSM