"C'est maintenant" : le conseil précieux de ce médecin pour échapper au rhume des foins

Attendre d'avoir les premiers symptômes, c'est déjà trop tard...

"C'est maintenant" : le conseil précieux de ce médecin pour échapper au rhume des foins
© Pexels

Nez qui coule, yeux qui grattent, fatigue, éternuements à répétition... Tous les allergiques le savent : quand les pollens responsables du rhume des foins (nom donné à la "rhinite allergique saisonnière") sont de retour, ils vivent l'enfer. Or par chance, comme les températures ne sont pas encore pas très élevées et qu'il a beaucoup plu, il est encore temps d'agir. "Le rhume des foins le plus courant est l'allergie au pollen de graminées (dont la saison commence en avril, ndlr), et il est peu probable pour les personnes souffrant de cette allergie que cela ait déjà commencé" a souligné le Dr Zoe Williams dans l'émission britannique "This Morning" du 10 avril. Elle exhorte les personnes souffrant du rhume des foins à agir maintenant pour réduire au maximum leurs symptômes dans les semaines à venir, quand les pollens seront plus présents dans l'air. 

"Prévenir la réaction en chaîne impliquée dans l'allergie"

"Le rhume des foins commence généralement en mai, mais il est maintenant temps de commencer à utiliser vos traitements pour prévenir la réaction en chaîne impliquée dans l'allergie." Plus précisément, selon le Dr Williams, il faudrait commencer à prendre ces traitements deux semaines avant le début des symptômes donc de la saison pollinique. "La plupart des médicaments sont disponibles en pharmacie, vous pouvez utiliser des antihistaminiques, des gouttes par voie nasale et prendre rendez-vous chez votre médecin généraliste pour avoir des médicaments plus forts selon vos symptômes."

Le traitement habituel des rhinites allergiques est constitué par les médicaments antihistaminiques Loratadine et Cétirizine. Ceux-ci s'opposent aux effets de l'histamine, substance inflammatoire libérée lors de la réaction allergique et sont le traitement de première intention de la rhinite allergique. Les antihistaminiques peuvent provoquer des effets secondaires dont le plus connu est la somnolence (la Loratadine ferait moins dormir). Ils sont contre-indiqués à certaines périodes de la grossesse. Certains peuvent être délivrés sans ordonnance afin de soulager momentanément les symptômes mais ils ne sont pas remboursés par l'Assurance maladie. Concernant les gouttes nasales, il est recommandé de nettoyer le nez avec du sérum physiologique. Prudence en revanche avec les vasoconstricteurs à base de pseudoéphédrine ! Certes ils débouchent rapidement le nez en diminuant l'arrivée de sang dans la muqueuse nasale mais sont associés à de graves risques cardiovasculaires (AVC cérébral, infarctus, hallucinations). Au moindre doute, demander conseil à un pharmacien.