Les maladies cardiovasculaires en tête des causes de mortalité

Avec près de 17 millions de morts en 2011, les maladies cardiovasculaires restent la première cause de décès dans le monde, d'après un rapport de l'Organisation mondiale de la santé.

Les maladies cardiovasculaires en tête des causes de mortalité
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L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié, ce lundi 22 juillet, le top 10 des causes de mortalités. En tête du classement, les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), à la même position depuis l'an 2000. Suivent les infections des voies respiratoires inférieures, les maladies pulmonaires chroniques, les maladies diarrhéiques, le sida, les cancers du poumon, de la trachée et des bronches, le diabète, les accidents de la route et les naissances prématurées. La tuberculose, qui figurait auparavant au 8e rang, n'intègre désormais plus le top 10, malgré le million de victimes décédées. Quant au nombre de tués sur la route (3 500 chaque jour), il est malheureusement en nette augmentation : + 700 par jour par rapport à l'an 2000.
De ce classement ressortent de grandes disparités entre les pays à bas et hauts revenus. Premier constat : dans les pays pauvres, la population est surtout victime de maladies infectieuses (sida, infections des voies respiratoires, diarrhées...) alors que les décès au sein des pays plus riches sont principalement dus à des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, démence...). Le rapport de l'OMS relève par ailleurs la différence d'âge auquel surviennent les décès selon les Etats. Alors que la mort emporte 40 % des enfants de moins de 15 ans dans les pays à bas revenus, les décès au sein de pays plus riches concerneraient 70 % des personnes âgées de 70 ans ou plus.
L'intérêt d'un tel classement, au-delà de répertorier et de dénombrer les causes des décès, est d'évaluer les différents systèmes de santé à travers le monde. "Si dans un pays donné, beaucoup d'enfants meurent du paludisme mais qu'une trop faible portion du budget de santé est consacrée au traitement de la maladie, ce dernier pourra être encouragé à augmenter ses dépenses dans ce domaine", explique l'OMS à travers son rapport.

Source : rapport de l'OMS, 22 juillet 2013.