Une étude prouve que les rock stars meurent plus jeunes que la moyenne
Sexe, drogue, rock'n'roll : la litanie des rock stars des années 1970 est associée à une vie de débauche et d'excès… qui n'est pas sans conséquences selon une récente étude de Mark Bellis et ses collègues de la John Moores University à Liverpool.
Publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, l'étude se penchait sur le taux de mortalité de 1064 musiciens sélectionnés à partir d'un classement des 1 000 meilleurs albums (rock, pop, new Age, Punk, rap, R&B et électro) jusqu'en 2 000. Il en ressort qu'une rock star, américaine ou européenne, a pratiquement deux fois et demi plus de chance de mourir dans les cinq premières années de sa gloire qu'un de ses concitoyens moyens. Sur 25 ans de glorieuse carrière, le risque de mort prématuré est supérieur de 70% au reste de la population.
Entre 1956 et 2005, ce sont une centaine d'artistes célèbres, dont Jim Morrisson, Janis Joplin et Jimi Hendrix pour ne citer qu'eux, qui sont morts prématurément. Dans un cas sur quatre, drogue et alcool sont responsables.