Arrêt de commercialisation d'un médicament du diabète : les patients invités à consulter rapidement

Face à cet arrêt, le laboratoire rassure : des alternatives existent.

Arrêt de commercialisation d'un médicament du diabète : les patients invités à consulter rapidement
© africa-studio.com (Olga Yastremska and Leonid Yastremskiy) - 123RF

Le laboratoire AstraZeneca annonce l'arrêt de la commercialisation de son antidiabétique oral dans les pharmacies françaises. Cette décision, motivée par des "considérations commerciales", ne remet absolument pas en cause l'efficacité, la tolérance ou la qualité de fabrication du médicament, selon le courrier adressé aux professionnels de santé le 15 juillet par le laboratoire, cité par le Quotidien du Pharmacien. C'est une information importante pour les patients atteints de diabète de type 2 actuellement sous ce traitement.

Les patients concernés sont vivement encouragés à consulter leur médecin traitant sans tarder. Cette démarche permettra de discuter des options thérapeutiques alternatives et d'assurer une transition en douceur vers un nouveau traitement adapté à leur situation individuelle. L'objectif est de garantir la continuité et l'efficacité de la prise en charge de leur diabète. Cet arrêt de commercialisation est prévu à partir du 30 janvier 2026 : il faut donc l'anticiper dès maintenant.

Il s'agit du médicament Komboglyze 2,5 mg/1 000 mg (saxagliptine/chlorhydrate de metformine) prescrit aux adultes diabétiques de type 2 dont la maladie n'est pas suffisamment contrôlée par la metformine seule ou en association avec d'autres antidiabétiques. Face à cet arrêt, le laboratoire rassure : des alternatives existent. La saxagliptine seule, présente dans Komboglyze, reste disponible sous les noms d'Onglyza et ses génériques. Cette solution pourrait être envisagée par certains patients, en ajustant potentiellement leur traitement.

Bien que le nombre exact de personnes sous Komboglyze en France ne soit pas publiquement connu, cette annonce impacte directement une fraction des millions de Français vivant avec un diabète de type 2. Il est crucial pour le grand public de comprendre que cette décision est d'ordre commercial et non liée à un problème de sécurité, afin d'éviter toute inquiétude inutile.