"Tout se joue maintenant" : voici l'âge auquel on commence à grossir à cause de la ménopause
Bien plus tôt qu'on ne le pense...
Quelle femme ne redoute pas l'arrivée de la ménopause et son lot de symptômes désagréables ? Particulièrement la prise de poids que l'on sait physiologique... Le corps est en constante évolution chez la femme. D'abord le cap de l'adolescence et la puberté puis celui de la grossesse pour certaines et enfin la ménopause. Un cap plus ou moins facile à passer mais qui concerne toutes les femmes et doit donc être abordé le plus sereinement possible.
Le corps est le reflet du bien que nous lui faisons. Il faut en prendre soin, au quotidien, sans attendre 50 ans. Si c'est à cet âge que la majorité des femmes voient leurs règles s'arrêter, signe que la ménopause est installée, il est déjà presque trop tard pour chercher des solutions aux conséquences comme la prise de poids. "Là où des femmes pouvaient avoir une silhouette plutôt "féminine" (fesses, hanches, cuisses plus larges, taille marquée), la diminution des œstrogènes laisse plus de place à d'autres hormones qui favorisent une silhouette androgyne, c'est-à-dire de type plutôt masculin : la graisse s'installe sur le ventre, le tour de taille s'élargit, les bourrelets apparaissent et sont très difficiles à supporter, car ils induisent une modification de la silhouette à laquelle nous ne sommes pas prêtes" nous explique Laurence Haurat, psychologue-nutritionniste, auteure de "La Révolution ménopause" (Ed. Solar et Dr. Good).
Mais on peut prévenir cette prise du poids en agissant suffisamment tôt. Dès la quarantaine en fait, selon notre interlocutrice : "Le poids ne varie pas, comme on l'imagine, à l'âge de 50 ans, mais il a bien souvent commencé à évoluer au cours de la quarantaine. Les études datent précisément les débuts à bas-bruit de cette modification à l'âge de 37 ans." Comme d'habitude en santé, mieux vaut donc prévenir que guérir. Mais comment ?
Un peu avant ou à 40 ans, faites un point sur votre hygiène de vie. Prenez une feuille, un stylo et notez votre quantité de sport par semaine (la marche compte), votre nombre de repas par jour, leur composition, vos éventuels grignotages en journée ansi que votre quantité de sommeil. Une fois ce bilan fait, gardez en tête que vous devez "limiter l'alcool et les aliments que vous ne parvenez plus à digérer, augmenter vos apports en protéines (viande blanche, oeuf, poissons), éviter les régimes drastiques et incorporer plus d'activité physique".
Si vous avez l'habitude de marcher 20 minutes par jour, montez à 45 minutes ; si vous faites une séance de sport par semaine, essayez d'en faire une deuxième (une heure à la piscine par exemple ou de vélo). Dans l'assiette, il faut réduire le sucre, limiter les aliments qui fermentent (pour ne pas être ballonnée) tels que les choux, le pain blanc, les pâtes blanches... et augmenter en revanche les apports en fibres (fruits, légumes, céréales...). Enfin, veiller à dormir au moins 7 heures par nuit, 8 heures dans l'idéal.