Île de Pâques : des archéologues découvrent un nouveau secret des célèbres statues de pierre
Une trouvaille très inhabituelle.

L'Île de Pâques est déjà l'un des lieux les plus isolés et mystérieux de la planète. Or, l'énigme des Moaï, les célèbres statues de pierre de l'Île située à 3 200 kilomètres au large des côtes du Chili, s'épaissit encore : des archéologues viennent de faire une découverte stupéfiante. Un nouveau "géant de pierre" a été retrouvé dans le lit asséché du lac du volcan Rano Raraku, la carrière d'où provenaient la plupart de ces colosses. Cette trouvaille, très inhabituelle et pour le moins inattendue, vient bousculer certaines hypothèses concernant l'emplacement et la fonction de ces statues.
Jusqu'à présent, les Moaï étaient connus pour être sculptés directement dans la carrière, érigés sur des plateformes côtières (appelées "ahu") ou abandonnés le long des chemins de transport, peut-on lire dans une étude parue dans la revue Antiquity. La présence d'une statue au fond d'un lac est donc inédite, soulevant des questions cruciales : a-t-elle été placée là volontairement pour un rituel spécifique, ou est-ce le résultat d'un abandon durant son transport ?
Cette découverte, relayée par des médias comme le Daily Mail en juillet 2025, montre que l'Île de Pâques n'a pas encore livré tous ses secrets. Malgré les avancées scientifiques sur les techniques de sculpture et de transport (notamment la théorie du "Moaï qui marche" qui suggère que les habitants de l'Île de Pâques déplaçaient leurs statues colossales debout, en les faisant basculer et "avancer" grâce à des cordes et à l'ingéniosité de leur forme, simulant une marche), chaque nouvelle trouvaille renforce le mystère autour de cette civilisation isolée. Ces géants de pierre, souvent représentés comme de simples têtes, possèdent en réalité des corps entiers, souvent ornés de gravures complexes, enfouis sous terre. Ils incarnaient probablement des ancêtres divinisés, veillant sur leurs communautés.
Alors que l'Île de Pâques fait face aux menaces du changement climatique, cette nouvelle découverte rappelle l'importance de la recherche continue et de la préservation de ce patrimoine mondial unique. Les Moaï continuent de nous défier, gardiens silencieux d'une histoire pas encore entièrement comprise.