Les personnes de ce signe astrologique ont 10 fois plus de risque d'avoir une maladie cardiaque que les autres

Des chercheurs néerlandais ont analysé 300 000 personnes.

Les personnes de ce signe astrologique ont 10 fois plus de risque d'avoir une maladie cardiaque que les autres
© 123rf-astarkim

Qu'on soit féru d'astrologie ou pas, les signes du zodiaque ne seraient pas si anodins... Ils pourraient donner des indications sur notre personnalité et sur certains aspects de notre santé, notamment des fragilités au niveau du cœur. C'est en tout cas ce que suggère une étude scientifique publiée dans la revue Value in Health

Des chercheurs néerlandais de l'Université de Groningue ont analysé les données des 300 000 patients issus d'une vaste base de données de prescriptions médicales aux Pays-Bas. Tous ces patients ont été suivis pendant un an, à compter de leur anniversaire et tous prenaient des médicaments pour l'un des 4 problèmes de santé suivants : maladies cardiovasculaires, dépression, dysfonction érectile chez les hommes et problèmes de fertilité chez les femmes. Au terme de leur analyse, les chercheurs se sont aperçus que le signe astrologique n'avait aucune incidence sur les problèmes d'érection ou de dépression. 

Toutefois, les résultats ont montré que les personnes nées sous le signe du Verseau (personnes nées entre le 20 janvier et le 18 février) étaient moins susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires par rapport aux autres signes, tandis que les patients nés sous le signe du Sagittaire (personnes nées entre le 22 novembre et le 21 décembre) étaient les plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires (10 fois plus que les Verseaux). Les Scorpions (personnes nées entre le 23 octobre et le 21 novembre) avaient également un léger sur-risque de vulnérabilité cardiaque. Rien de significatif pour les 9 autres signes astrologiques.

Même si l'étude a associé le Sagittaire à un risque cardiaque, les chercheurs néerlandais précisent que ce n'est qu'une statistique sans lien médical ou biologique. Selon eux : des corrélations statistiques peuvent surgir par hasard lorsqu'on analyse de très grandes bases de données (comme c'est le cas dans cette étude) et cela ne peut pas permettre de tirer des conclusions cliniques ni diagnostiques sur des bases aussi arbitraires que l'astrologie. Ils avancent plutôt la piste des facteurs saisonniers qui peuvent influencer le développement fœtal et le risque cardiaque plutôt que l'aspect astrologique. D'autres recherches doivent étayer ces liens de causalité.