Ni la vitamine C, ni la vitamine D : voici la vitamine essentielle après 40 ans que tout le monde oublie
"Ni la vitamine C, ni la vitamine D : voici la vitamine essentielle après 40 ans que tout le monde oublie"
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Ni la vitamine C, ni la vitamine D : voici la vitamine essentielle après 40 ans que tout le monde oublie

Elle lutte notamment contre la baisse de vitalité.

Des changements métaboliques surviennent à partir de 40 ans et peuvent affecter l'absorption d'une vitamine essentielle à la production d'énergie, au renouvellement cellulaire et au maintien d'un système nerveux sain. "Certaines personnes peuvent développer une carence, entraînant fatigue chronique, troubles neurologiques et baisse des fonctions cognitives" nous explique Sabine Monnoyeur, naturopathe et psychopraticienne EMDR et thérapie brève systémique, membre du réseau Médoucine. Experts et professionnels de la santé soulignent ainsi l'importance d'assurer un apport suffisant pour le bien-être général de l'organisme dès la quarantaine.

"Cette vitamine joue un rôle fondamental dans de nombreux processus métaboliques, en particulier après 40 ans, où son absorption devient moins efficace. Elle participe à la fabrication de la myéline, cette gaine protectrice des nerfs, essentielle pour une bonne neurotransmission" poursuit la spécialiste. De plus, "elle est essentielle à notre équilibre émotionnel. Un déficit peut impacter notre humeur et notre bien-être mental". Elle est impliquée dans la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, qui influencent l'humeur et la gestion du stress. Une carence peut être associée à une augmentation de l'anxiété et des symptômes dépressifs. Côté cœur, elle aide à réguler l'homocystéine, un acide aminé dont l'excès est lié aux maladies cardiovasculaires.

Si vous ressentez une fatigue persistante, des troubles de la mémoire ou une baisse de moral, il est peut-être temps de surveiller votre taux de vitamine B12, la fameuse vitamine essentielle dès 40 ans. "Une simple prise de sang permet de détecter une éventuelle carence", rappelle notre interlocutrice. En prévention, sachez que l'alimentation est notre première source de vitamine B12. Les abats comme le foie, les fruits de mer, les poissons gras et les produits laitiers sont les meilleures sources naturelles. "Mais attention, les végétariens et végétaliens doivent être particulièrement vigilants car cette vitamine est exclusivement d'origine animale. Une supplémentation devient souvent nécessaire."

Pour maximiser son assimilation, la vitamine B12 doit être associée à d'autres micronutriments. "Les vitamines B6 et B9 travaillent en synergie avec la B12 pour la formation des globules rouges et la régulation de l'homocystéine", explique Sabine Monnoyeur. "On les retrouve dans les légumes verts comme les épinards, les brocolis, ainsi que dans les lentilles et l'avocat." Le magnésium et le zinc sont aussi importants, car "ils facilitent la digestion et l'assimilation cellulaire de la B12". Enfin, en supplémentation, toutes les B12 ne se valent pas. "La méthylcobalamine est la forme la plus biodisponible et active pour l'organisme" selon Sabine Monnoyeur. Elle est mieux assimilée que la cyanocobalamine, une version synthétique souvent présente dans les compléments alimentaires. "Pour un choix adapté à vos besoins, il est préférable de consulter un professionnel de santé."