
Excellente pour les artères, cette épice orientale ferait baisser le cholestérol en 3 mois
Elle contient des composés cardioprotecteurs.
Le cholestérol constitue un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Il favorise la formation de plaques d'athérome dans les artères, leur rétrécissement, et si rien n'est fait, leur occlusion. En cas de cholestérol élevé, il est conseillé de suivre un régime diététique particulier, notamment en limitant les viandes grasses, la charcuterie et l'alcool, tout en augmentant les rations de fibres végétales et de produits complet (pain, pâtes, riz...). Bonne nouvelle, une épice très appréciée dans la cuisine orientale peut aussi aider à baisser le taux de mauvais cholestérol.
De nombreuses études attestent de son efficacité pour la santé du cœur. Des chercheurs malaysiens ont notamment expliqué dans leurs travaux que "les taux de cholestérol ont été abaissés et maintenus à des niveaux sains", grâce à sa consommation. Son efficacité permet également de "maintenir un système cardiovasculaire sain". Ces effets sont dus à la teneur de l'épice en crocine, en crotérine et en picrocrocine, des composés aux vertus antioxydantes, anti-inflammatoires et cardioprotectrices. "La crocine [...] exerce son effet hypolipidémiant en inhibant la lipase pancréatique, ce qui entraine une malabsorption des graisses et du cholestérol. De plus, la crocine pourrait augmenter les taux de HDL (le "bon" cholestérol ndlr)", poursuivent les chercheurs. La crocine donne enfin sa couleur rouge foncé à l'épice, extraite de la partie filiforme de la fleur Crocus sativus L., appelée "stigmate". L'avez-vous reconnue ?
Il s'agit bien entendu du safran, considéré comme l'épice la plus chère au monde, puisqu'elle est vendue entre 30 et 40 euros le gramme. Il est originaire d'Asie, et largement cultivé en Iran, en Inde et dans les régions méditerranéennes. Son utilisation est large puisqu'on retrouve le safran dans des plats, des boissons, des cosmétiques, mais également en médecine traditionnelle. En Chine, en Inde et en Espagne, le safran est largement prescrit pour prévenir et traiter les maladies cardiovasculaires, mais aussi les maladies du foie, les problèmes d'infertilité ou encore le diabète de type 2.
Dans la cuisine orientale, le safran est particulièrement apprécié dans les plats de viande, de poisson ou de légumes. Niveau quantité, des chercheurs espagnols recommandent dans une étude une "consommation quotidienne de 50 mg de safran moulu de type AOP "Safran La Mancha" [...] infusés dans 200 ml d'eau potable et pris pendant 93 jours (environ 3 mois)", pour pouvoir bénéficier de ses "effets hypocholestérolémiants". Comme beaucoup d'épices, le safran est toxique à hautes doses (> 1.5 g/j), mais vu son prix, le risque est considéré comme faible.