Ce poisson est aussi dangereux que le thon, il augmente le risque cardiaque
Il crée une inflammation très préjudiciable pour le fonctionnement cardiovasculaire.
Les poissons sont d'excellentes sources de protéines, de minéraux comme l'iode, le zinc, le phosphore, de vitamines et de bons gras. En consommer est ainsi bon pour les artères, la mémoire, la concentration, l'humeur, les muscles, la peau... Pour autant, ils peuvent accumuler des produits toxiques néfastes pour la santé.
Les autorités sanitaires recommandent pour la population générale de consommer deux portions de 150 g de poissons par semaine. Pour Florence Pinheiro Ortolan, naturopathe, micronutritionniste et fondatrice de la chaîne Embellir sa Santé, il faut privilégier les petits poissons gras (sardine, maquereau, anchois, hareng),
En revanche, attention aux "gros" poissons gras qui sont les plus pollués. Le thon en fait partie (qu'il soit frais ou en conserve) de même que le flétan, le requin ou l'espadon. "Plus le poisson est gras, plus il va stocker la pollution de la mer, autrement dit tous les métaux lourds dont la planète sature comme le cadmium, le thon, l'arsenic, le mercure ou le cuivre", argue notre experte. Au-delà d'un certain seuil, ces métaux lourds deviennent toxiques pour l'organisme et provoquent des inflammations - notamment au niveau rénal, hépatique, neurologique, hormonal et sexuel - qui vont avoir un effet oxydant, endommager l'ADN et le métabolisme cellulaire. "Cette inflammation à bas bruit va être très préjudiciable pour le fonctionnement cardiovasculaire et favoriser le risque coronarien et cardiaque", poursuit notre interlocutrice. Il faut aussi se méfier d'un autre poisson très consommé et qui figure dans la liste des poissons les plus contaminés : le saumon.
"Je recommande d'en manger deux fois par mois maximum en privilégiant un saumon sauvage si on aime son goût plus prononcé ou un saumon d'élevage qui provient préférentiellement d'Ecosse", informe la micronutritionniste. Attention également au saumon cuit dans des papillotes en aluminium : "aluminium + poisson gras, c'est un "cocktail explosif" car à haute température, l'aluminium va migrer dans le poisson". La truite est une bonne alternative au saumon car c'est un poisson qui vit en eaux douces et qui absorbe moins de toxiques. Pour les gros poissons gras comme le thon, le flétan, le requin et l'espadon, il faut se limiter à une portion de 150 grammes par mois. Une quantité plus élevée ferait dépasser les seuils "acceptables" de métaux lourds pour le corps et pour le cœur.