Circulation veineuse : des boîtes de Daflon rappelées par l'Ansm, quel lot concerné ?
13 000 boîtes de médicaments seraient concernées.
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) a été informée par les laboratoires Servier de la présence de traces d'un autre médicament dans un lot de Daflon© de 500mg alors que cette substance médicamenteuse n'entre pas dans sa composition. Cette découverte entraine un rappel des boîtes concernées par ce défaut, 13 000 boîtes de médicaments seraient concernées.
Le Daflon© est un médicament de la famille des Bioflavonoïdes commercialisé par les laboratoires Servier. Il est accessible sans ordonnance dans le traitement des troubles de la circulation veineuse (jambes lourdes, douleurs...) et des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire. Cependant, des traces de trimétazidine, médicament sur ordonnance utilisé pour l'angine de poitrine chez l'adulte, ont été identifiées dans un lot de Daflon© 500mg. D'après les informations disponibles à ce jour, il semblerait que la quantité présente de trimétazidine dans le Daflon© ne représente pas de danger immédiat pour les patients. : "D'après les analyses effectuées par le laboratoire sur ce lot, les très faibles quantités de trimétazidine relevées ne présentent pas de risque pour les patients qui y auraient été exposés", déclare l'Ansm dans son communiqué du lundi 12 août 2024. Néanmoins, le lot concerné par ce défaut fait désormais l'objet d'un rappel.
D'après l'Ansm, le lot touché par ce défaut est le numéro 6068122 (boîte de 60 comprimés). Les autres boîtes de Daflon© ne sont pas concernées par ce rappel. Les patients ayant chez eux une boîte de Daflon© de 500mg portant ce numéro sont invités à la rapporter en pharmacie pour qu'elle soit remplacée. En cas de doute, il est possible de rapporter la boîte de Daflon© afin que le pharmacien vérifie lui-même le numéro de lot. "Dans l'attente de l'échange de votre boîte, votre traitement peut être interrompu sans risque", rassure l'agence.
Des investigations sont actuellement en cours pour déterminer les origines de ce défaut. A ce jour, aucun cas de pharmacovigilance en lien avec ce défaut qualité n'a été rapporté.