La bonne quantité de mozzarella pour ne pas grossir (et éviter la rétention d'eau)

C'est la star de nos salades estivales...

La bonne quantité de mozzarella pour ne pas grossir (et éviter la rétention d'eau)
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Acolyte de la tomate, on ne la présente plus : la mozzarella est un fromage frais à pâte filée d'origine italienne. Il est traditionnellement élaboré à base de lait de bufflonne mais la forme la plus courante est à base de lait de vache qui a un goût plus doux. Incontournable durant la saison estivale, elle s'intègre aussi bien en salade que dans des plats chauds tels que des tartes à la tomate ou des tians de légumes, des pizzas, des gratins, des cakes ou encore des paninis. Crue, avec un filet d'huile d'olive, un peu de sel et quelques feuilles de basilic, c'est un véritable régal. 

La mozzarella présente un réel intérêt nutritionnel. Elle est riche en calcium et en protéines, ainsi qu'en minéraux (phosphore, potassium,  sélénium, zinc, vitamines A et du groupe B), ce qui est donc particulièrement intéressant pour compléter ses apports journaliers. Toutefois, la mozzarella reste un fromage salé, "il est donc recommandé aux personnes sujettes à la rétention d'eau ou atteintes d'hypertension artérielle de faire attention. Il ne faut pas trop en consommer, ni en fréquence, ni en quantité", prévient Raphaël Gruman, diététicien-nutritionniste à Paris.

D'un point de vue purement calorique, la mozzarella figure parmi les fromages les moins caloriques. La version au lait de vache affiche 229 calories aux 100 g (soit 68 calories par portion de 30 g) tandis que celle au lait de bufflonne en contient 261 (soit 90 calories par portion). Le problème réside donc dans la quantité. "Souvent, on a tendance à manger une boule de mozzarella entière par personne (soit 125g) alors qu'en pratique, il est recommandé de ne pas dépasser une portion de 30 g par jour, ce qui équivaut à 1/4 de boule de mozzarella. Par conséquent, la mozzarella peut être consommée dans le cadre d'un régime minceur, à condition de se limiter à 30 g", souligne Raphaël Gruman. L'assaisonnement est aussi à prendre en compte : on se limite à une cuillère d'huile d'olive, une pincée de sel, un peu de ciboulette ciselée et un peu de poivre (on évite de la noyer sous une tonne d'huile d'olive et de vinaigre balsamique qui font grimper la valeur calorique).

Aussi, attention à ne pas confondre la mozzarella et la burrata, qui correspond à de la crème de mozzarella et qui s'avère beaucoup plus onctueuse, plus fondante et beaucoup plus grasse que la mozzarella (plus de 24% de lipides contre 17% pour la mozzarella). Si on fait attention à sa ligne, mieux vaut miser sur d'autres fromages comme le fromage de chèvre ou de brebis qui sont moins caloriques et qui ont tendance à être moins gras que les fromages de vache comme la mozzarella, le Camembert, le Comté ou le Parmesan.