Valérie Trierweiler victime d'un "parasite qui touche le foie"

Après avoir été piquée par un moustique au début de l'été, Valérie Trierweiler a contracté une maladie qui peut être grave. Sur son compte Instagram, elle appelle à la prévention.

Valérie Trierweiler victime d'un "parasite qui touche le foie"
© JP PARIENTE/SIPA

Dans un post Instagram publié le 15 juillet, la célèbre journaliste et animatrice télé française a révélé avoir été atteinte d'une maladie parasitaire grave transmise par les moustiques à la suite d'un voyage au Bénin en juin 2023. L'infection ressemble à une gastro-entérite avec beaucoup de fièvre. Elle provoque encore "620 000 morts par an dans le monde. Les parasites touchent d'abord le foie avant de se répandre dans les globules rouges" rappelle Valérie Trierweiler en légende de son post. Il s'agit du paludisme, une maladie potentiellement mortelle si elle n'est pas prise en charge. Après la piqûre infectante, le paludisme se déclare dans les 8 à 30 jours. Elle se manifeste par une forte fièvre, des douleurs (abdominales, articulaires, musculaires et maux de têtes) et des troubles digestifs. 

"Évidemment, on ne voit pas les cernes avec les lunettes de soleil. Mais après un mois pile de paludisme sévère qui m'a terrassée, je commence à retrouver la forme et le sourire" a rassuré l'ancienne compagne de François Hollande avant d'en profiter pour faire de la prévention auprès de ses abonnés : "Alors un conseil, si vous allez dans un pays où le paludisme est présent, protégez vous! Médicaments préventifs, anti moustiques et moustiquaire, le palu peut être très dangereux". Le paludisme se transmet à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle du genre anophèle, que l'on rencontre généralement sous les Tropiques, en Afrique, en Amérique centrale et du Sud ou en Asie. Pour poser le diagnostic, le médecin observe les crises de fièvre, leur intensité et leur fréquence. Une prise de sang retrouve une diminution des globules rouges, des plaquettes, et une augmentation de la protéine spécifique de l'inflammation, la CRP. Il n'y a pas de vaccin pour se protéger du paludisme mais trois médicaments peuvent au choix être prescrits avant un voyage dans une zone à risque : le Lariam© (méfloquine), la Malarone© (atovaquone) et la doxycycline©.