Marine Lorphelin : "Il n'est jamais trop tard pour se prendre en main"
Entre son internat de médecine et son métier de mannequin, Marine Lorphelin a un rythme de vie intense. Ses secrets pour tenir le coup, ses envies professionnelles et personnelles pour la suite... L'ex-Miss France a répondu aux questions du Journal des Femmes.
Vous êtes en internat de médecine générale depuis 6 mois, comment allez-vous ?
Marine Lorphelin : Je vais bien. J'ai un rythme qui peut être assez être intense. Chaque semaine est différente, ça me demande beaucoup d'organisation pour arriver à tout faire mais je suis épanouie, j'aime ma double vie.
Quelles sont vos astuces anti fatigue pour tenir le coup entre vos différentes obligations ?
Marine Lorphelin : Quand j'étais en stage aux Urgences, j'avais des gardes et les gardes c'est assez aléatoire. On peut dormir comme on peut ne pas du tout dormir donc je m'adaptais. Sur des semaines très fatigantes avec plusieurs gardes, je limitais le nombre de sorties comme les événements ou les shootings photos. Mon astuce anti fatigue c'est d'essayer de dormir dès que je peux. Aussi bien faire des micro-siestes que dormir si je prend le train ou l'avion.
Avez-vous des aliments incontournables dans votre alimentation pour rester en forme ?
Marine Lorphelin : Pour être en forme, il faut manger les fruits et les légumes. J'essaie d'en manger tous les jours, au moins une salade ou un plat avec des légumes frais, pour avoir des vitamines et des antioxydants. Après, mon petit aliment fétiche que j'emmène partout avec moi c'est les amandes. Une poignée d'amandes fournit 150 calories, c'est pas trop riche et en même temps suffisant pour se redonner un coup de fouet.
Vos études de médecine imposent d'avoir une bonne mémoire, comment l'optimisez-vous ?
Marine Lorphelin : Avec le sommeil. C'est le plus important parce que le tri des informations se fait sans même s'en rendre compte donc un sommeil convenable est indispensable. J'ai aussi remarqué, au travers de mes études, qu'aujourd'hui on vit un peu à cent à l'heure et on a tendance à vouloir tout faire en même temps. Si on a vraiment besoin de mémoriser, il faut se concentrer. On a toujours notre téléphone, nos gadgets avec nous, on a tendance à papillonner un peu trop. Je pense que l'enjeu est d'arriver à se déconnecter. Je ne dis pas que c'est évident mais il faut se forcer à le faire.
"Le sport est vraiment devenu essentiel pour décompresser"
Le sport semble tenir une place importante dans votre vie. Combien d'heures en faites-vous par semaine ?
Marine Lorphelin : Cela dépend des semaines mais je dirai minimum 2 heures et jusqu'a 5 heures par semaine. Et je varie les plaisirs pour vraiment faire travailler mon corps d'une manière assez globale. J'ai repris le running depuis quelques semaines. Je fais un jogging au moins une fois par semaine, entre 45 minutes et 1 heure, et après je fais des activités en salles de fitness, avec les machines de musculation, des cours de TRX aussi. A côté de ça, j'ai des sports "plaisir", ça peut être la boxe, le tennis de temps en temps, des sports de glisse, je fais du wakeboard, du kytesurf,
Le sport c'est d'abord pour votre ligne ou pour décompresser ?
Marine Lorphelin : Alors c'est aussi quelque chose dont j'ai pris conscience au travers de mes études. Avec toute la pression que j'ai eu pour mes examens et l'épuisement psychique, le sport est vraiment devenu essentiel pour décompresser, ne penser à rien et bien dormir. Aujourd'hui c'est vraiment cette motivation. Après évidemment, j'ai aussi un métier d'image, je fais des photos donc j'ai besoin physiquement d'être au top.
Comment faites-vous pour rester mince tout en travaillant en horaires décalés ? Un rythme que l'on sait propice aux grignotages.
Marine Lorphelin : Quand on travaille toute une journée et qu'on fait 20 000 pas, qu'on court un peu partout dans l'hôpital, ça brûle des calories. Après sur les journées de garde, je ne me cache pas, je me fais plaisir aussi parce qu'il faut tenir. J'aime manger des soupes, des salades composées, des plats cuisinés et pas des plats préparés, j'aime le goût des aliments et les bon repas. Finalement, manger de la junk-food ou grignoter des trucs très gras ou très sucrés, c'est pas mon truc. Je pense que vraiment, il y a un moment où on apprécie de manger sainement même si ça peut prendre un peu de temps. Il y a plein d'aliments comme des céréales ou des légumes qu'on ne connaît pas forcément, qu'on découvre et qui sont très bons. Donc je ne me prive pas mais je mange sainement même si je suis débordée.
Outre le sport, l'alimentation saine et le sommeil, quelles sont pour vous les règles incontournables d'une bonne hygiène de vie ?
Marine Lorphelin : Ne pas fumer et l'alcool avec modération. On a tous nos vices, il faut en être conscient et quand ça devient trop important, savoir anticiper avec les médecins, se prendre en main parce qu'il n'est jamais trop tard. Il n'est jamais trop tard pour reprendre le sport, pour bien manger, pour bien dormir, pour arrêter de fumer.
"J'aimerai fonder une famille après mon internat"
Vous avez été Ambassadrice de l'Unicef, vous vous préparez à devenir médecin, vous tenez un blog santé. Comment la santé est-elle devenue une problématique si importante dans votre vie et pourquoi ?
Marine Lorphelin : Le grand public me suit au long de mes études, partage mon quotidien d'Interne et d'étudiante sur les réseaux. Je me suis dit pourquoi ne pas continuer au travers d'un blog. Partager mon quotidien c'est aussi pour motiver les gens et les inciter à réfléchir à leur santé et à prendre soin d'eux. Ce qui m'intéresse le plus dans mon futur métier c'est surtout la prévention. On peut éviter pas mal de maladies en prenant un peu mieux soin de soi. C'est vraiment un versant que j'ai envie de promouvoir.
Dans deux ans et demi, vous terminerez votre internat de médecine, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Marine Lorphelin : Je réfléchis de plus en plus à faire une spécialisation en nutrition et médecin du sport pour accompagner mes patients dans cette démarche. Et puis sinon ce qu'on peut me souhaiter c'est de commencer à fonder une famille parce que finalement les études sont longues, on vit loin l'un de l'autre donc j'ai un peu hâte. Je pense aussi que je vais prendre un petit peu de temps pour moi quand je finirai mon internat pour développer certains projets que j'ai en tête, pour potentiellement faire des missions humanitaires avec l'Unicef, j'aimerai beaucoup.