Fini le malaise : cette phrase est imparable pour refuser une invitation sans vexer
Pas besoin justifications à rallonge ou, pire, de mensonges.

Refuser une invitation n'est jamais une mince affaire, surtout quand on ne veut ni vexer, ni se fâcher. Pourtant, un emploi du temps déjà bien rempli ou un simple manque d'envie nous oblige à décliner. "Dire « non » est essentiel pour la gestion de son temps, de son énergie et pour son bien-être général, et il est tout à fait possible de le faire de manière polie et respectueuse, sans tomber dans le piège de la culpabilité ou de la sur-justification", explique Susan Newman, psychologue spécialisée dans la communication. Son livre "The Book of No : 250 façons de le dire – et de le penser – et d'arrêter de vouloir plaire aux gens pour toujours" (éd. McGraw-Hill) est une référence sur l'art de dire "non".
Pour décliner une invitation sans froisser, quelques principes simples peuvent vous aider. Commencez toujours par remercier chaleureusement la personne pour l'invitation ; c'est une marque de politesse essentielle. Ensuite, privilégiez la concision et l'honnêteté : une raison simple suffit, pas besoin de trop de détails ou, pire, de mensonges. Mettez plutôt l'accent sur ce que vous ne pouvez pas faire ("Je ne suis pas disponible") plutôt que sur ce que vous ne voulez pas faire ('"Je ne suis pas motivée"). Enfin, si vous souhaitez maintenir le lien, n'hésitez pas à proposer une date alternative pour vous voir prochainement.
La phrase suivante semble la plus efficace et la plus respectueuse dans presque toutes les situations : "J'apprécie vraiment que tu aies pensé à moi, malheureusement, mon emploi du temps est déjà très chargé à ce moment-là. J'espère que l'on pourra se voir une autre fois", indique la psychologue. Elle met l'accent sur un empêchement externe tout en proposant une alternative implicite. Ajouter un cordial "Passez un excellent moment" est également une touche sympathique qui montre notre bienveillance.
Malgré nos craintes, la bonne nouvelle, c'est que la personne qui nous invite sera probablement moins déçue ou vexée qu'on ne l'imagine. Une étude récente, publiée par l'American Psychological Association (APA), a montré que nous avons tendance à surestimer les conséquences négatives de nos refus. En d'autres termes, nous craignons que l'autre soit très vexé, alors qu'en réalité, il ou elle comprend généralement la situation bien mieux que nous ne le pensons. En étant poli, clair et sincère, on respecte l'autre tout en respectant nos propres limites, et c'est ce qui compte vraiment. La plupart des gens apprécient la sincérité et la clarté.