Voici les 4 années les plus heureuses de notre vie, selon la science
Une "période d'or" associée à un parfait équilibre.
La quête du bonheur intrigue chacun d'entre nous. À quel moment de notre existence touchons-nous véritablement ce sommet de satisfaction ? Une étude européenne publiée dans Social Indicators Research a tenté d'apporter une réponse à cette question. En analysant les souvenirs des personnes âgées, des chercheurs ont déterminé l'âge où les individus se rappelaient avoir vécu les années les plus heureuses de leur vie.
Cette enquête, menée auprès de personnes âgées de 50 ans et plus dans 13 pays européens, a étudié les souvenirs et les impressions des participants pour déterminer les périodes perçues comme les plus heureuses. Et les résultats révèlent une tendance marquée dans le parcours de chacun. En effet, en examinant les informations recueillies, les chercheurs ont constaté que la probabilité de vivre les années les plus heureuses de la vie augmentait significativement entre l'enfance et l'âge adulte. Elle atteindrait son maximum à un certain âge, puis diminuerait progressivement en avançant dans le temps. Cette "période d'or", comme elle se fait appeler, se situerait généralement dans la trentaine, plus précisément entre 30 et 34 ans. Durant ces 4 années, les individus auraient trouvé un équilibre sur le plan personnel, familial et professionnel. Une période propice pour construire sa vie, se sentir accompli et assumer certaines responsabilités. Ce sentiment d'épanouissement jouerait un rôle essentiel dans la perception du bonheur.
Après 34 ans, la probabilité moyenne de vivre les années les plus heureuses commencerait à décroître. Les résultats de l'étude indiquent également que la quarantaine associée à la fameuse crise du milieu de vie ou "crise de la quarantaine" n'est pas la moins heureuse de la vie. Les personnes de cet âge ne sont ni dans la phase la plus heureuse, ni dans la phase la plus malheureuse. C'est un moment de transition qui varierait en fonction des circonstances personnelles et des expériences de chacun. Cependant, il est intéressant de noter que la perception du bonheur évolue en fonction des générations. Les plus jeunes cohortes, qui ont grandi dans des périodes de relative prospérité, rapportent moins de variabilité dans leurs niveaux de bonheur comparativement à celles qui ont connu des moments plus difficiles comme les guerres ou les crises économiques. Cela suggère que notre perception du bonheur serait profondément influencée par le contexte social et économique dans lequel nous grandissons.