Découvrez les nouveaux logos nutritionnels qui apparaitront en supermarché dès avril
L'affichage sera facultatif mais Marisol Touraine compte sur la pression des consommateurs pour pousser les industriels à le mettre en place.
C'est pour rendre plus lisibles et accessibles à tous la quantité de graisses ou de sucres présents dans les aliments qu'un texte prévoyant la simplification nutritionnelle apposée sur les emballages alimentaires a été voté dans le cadre de la loi Santé. L'objectif : rendre plus lisibles les étiquetages, aujourd'hui incompréhensibles. Et pouvoir comparer vite et bien les différentes marques d'un même produit quand on fait ses courses. Autrement dit, d'identifier en un coup d'œil les aliments "bons élèves", des "mauvais", en particulier trop gras ou trop sucrés.
Quatre types d'étiquetage ont été proposés et étudiés par un comité scientifique. C'est finalement l'étiquetage à 5 couleurs, le logo Nutri-score (appelé aussi "5C") qui a été retenu. L'évaluation, menée en septembre 2016 dans 60 supermarchés, a confirmé une nouvelle fois le succès de ce type d'étiquetage.
Comment ça marche ? Le principe est simple et repose sur l'utilisation d'un code à 5 couleurs : du vert (A) pour les produits équilibrés, du rouge (E) pour les aliments trop gras ou trop sucrés et trois couleurs intermédiaires (B=vert clair, C=jaune, D=orange).
En pratique, le communiqué de presse du ministère de la Santé précise que "l'arrêté définissant le système d'étiquetage nutritionnel que les industriels pourront mettre en œuvre sera pris début avril." Précisions encore que ce nouvel étiquetage ne se ferait que sur la base du volontariat, puisque le règlement européen interdit de le rendre obligatoire. Toutefois en faisant davantage ressortir les produits équilibrés, le code couleur devrait avoir un "effet incitatif" sur les industriels pour les pousser à améliorer leurs recettes. "Je compte sur la pression des consommateurs, qui demandent à être informés, pour que les industriels s'engagent dans cette voie", a déclaré Marisol Touraine dans Le Parisien.