Chikungunya en région parisienne : fausse alerte ?
Finalement, ce n'est peut-être pas le chikungunya qui a rendu malade une jeune femme de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), comme on le suspectait en début de semaine. Selon la Direction générale de la santé, les résultats des analyses de sang ne sont pas conclusifs et présentent des sérologies discordantes. Ce n'est donc pas un vrai positif, sans qu'il s'agisse pour autant d'un non à 100%... En fait, quelque 40 cas de chikungunya avaient déjà été suspectés l'an dernier, dont 8 confirmés. Mais il s'agissait à chaque fois de personnes qui avaient voyagé dans des zones où la maladie est présente. Or la jeune femme de Gennevilliers ne s'est pas rendue à l'étranger ces derniers mois. Il se serait donc agi d'une première en France si la présence du virus avait été confirmée. Le chikungunya se transmet à l'homme par piqûre d'une certaine espèce de moustiques, qui n'est pas implantée en région parisienne. La maladie se manifeste par une forte fièvre, environ une semaine après que le virus a été contracté. Elle est accompagnée de douleurs articulaires qui peuvent durer plusieurs semaines. La plupart du temps, les symptômes disparaissent d'eux-mêmes. Une fatigue peut perdurer pendant quelque temps.