Une étude confirme les dangers de la pollution atmosphérique pour la santé

Ce n'est pas une nouveauté, mais l'étude menée par l'Institut national de veille sanitaire (INVS) dans 9 grandes villes françaises confirme la nocivité de certaines particules dans l'air. Ainsi, le risque de décès serait augmenté de 2,2 % pour une augmentation de 10 microgrammes par mètre cube de certaines particules telles que les sulfates, nitrate, ammonium ou encore carbone. Les personnes âgées de plus de 65 ans et celles souffrant de troubles cardiaques et cardio-vasculaires sont plus sensibles à ce type de pollution. Si le risque est moins élevé que chez les fumeurs, par exemple, les responsables de l'étude soulignent que les 11 millions de citadins vivant dans les villes étudiées (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Rouen, Le Havre et Toulouse) n'ont aucun moyen de se protéger de ces particules, sauf à s'empêcher de respirer… Pour réduire les taux de particules dangereuses en suspension dans l'air, la France s'apprête à présenter, le 30 juin, un « plan particules », comprenant notamment quatre séries de mesure sur les chauffages domestiques, les industries, les transports et l'agriculture.

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