La rectocolite hémorragique sous les projecteurs
La rectocolite hémorragique (RCH) est une maladie encore peu connue : seul 1 Français sur 5 sait globalement en quoi elle consiste. La 1ère campagne de sensibilisation dédiée à cette maladie sera lancée le 19 mai, à l'occasion de la journée mondiale des Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin (MICI).
La rectocolite hémorragique touche près de 60 000 personnes en France, un chiffre non négligeable. Et pourtant, plus d'un Français sur deux n'a jamais entendu parler de cette maladie. Provoquée par une inflammation du côlon, elle-même due à un dysfonctionnement du système humanitaire qui attaque les bactéries présentes dans l'intestin, elle reste un véritable handicap : invisible et difficile à vivre au quotidien. Car en effet, bien que la maladie ne se voit pas, elle engendre de grandes souffrances et de lourdes répercussions sur la vie sociale et professionnelle des personnes qui en sont atteintes. "Quand on va 15 à 20 fois aux toilettes par jour en période de crise, il est compliqué de maintenir une image de séduction et de normalité", témoigne Bertille, concernée par la RCH, estimant que la maladie représente une gêne du fait du regard des autres. C'est dans cette optique que la première campagne de sensibilisation dédiée à la RCH est organisée : faire connaître et reconnaître cette maladie taboue tout en révélant cet aspect visible/invisible. Pour l'occasion, 7 jeunes malades se sont prêtés au jeu de la photographie en noir et blanc de manière glamour et originale. L'internaute, en cliquant sur ces clichés, pourra découvrir leur autre profil, en couleur, accompagné de mots dénonçant l'impact de la maladie sur leurs vies respectives. Une façon d'interpeller, tant le grand public que les médecins, et de véhiculer un message fort : on peut être jeune, charmant, paraître en bonne santé et souffrir pourtant d'un handicap.
Des traitements qui atténuent la douleur mais qui ne guérissent pas
Des douleurs abdominales, des diarrhées, la présence de sang dans les selles, des glaires, une extrême fatigue, tels sont les symptômes de cette maladie chronique dont on ne guérit pas encore. Ces signes cliniques peuvent également s'accompagner de douleurs articulaires. Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner la rectocolite hémorragique. Quelques alternatives permettent cependant d'atténuer l'inflammation de la paroi intestinale, de soulager les symptômes les plus douloureux et de réduire la fréquence des poussées. A savoir que l'origine de cette maladie infectieuse reste encore difficile à déterminer. Pour autant, elle n'est pas contagieuse.
Plus d'informations et de témoignages sur le site de la campagne.
Source : Association François Aupetit (AFA), organisatrice de la campagne en partenariat avec l'AbbVie.
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