Le téléphone portable disculpé dans le risque de cancer ?
Le risque de cancer du système nerveux central, en particulier de gliome ou de méningiome, n'est pas augmenté lorsqu'on utilise un téléphone portable. C'est la conclusion d'une étude danoise qui vient d'être publiée, ce vendredi, dans le British Medical Journal.
Menée par la Société danoise du cancer, il s'agit de la plus vaste étude sur le sujet : elle a été réalisée sur 358 403 patients, pour des données collectées entre 1990 et 2007. Parmi eux, 10 729 cas de tumeurs du système nerveux central ont été détectées, dans des proportions similaires chez les utilisateurs et les non-utilisateurs de portables. L'étude ne dispose toutefois pas de données au-delà de 13 ans d'utilisation du mobile et les durées d'utilisation du téléphone n'ont pas été prises en compte.
Cette publication contredit partiellement l'étude Interphone qui avait conduit, en mai dernier, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à classer le téléphone portable dans la catégorie "peut-être cancérigène".